Poursuivi pour collecte illicite de données à caractère personnel, diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, Boulaye Niang, étudiant en arabe, a été condamne a 2 ans de prison, dont un an ferme. Il a publié des vidéos obscènes de sa copine des que les parents de cette dernières ont refusé de lui accorder sa main. Une manière pour lui d’empêcher la jeune fille de se marier avec un autre prétendant qui a désisté après avoir lu la vidéo. TRIBUNAL – La publication de vidéos obscènes semble être une tendance chez les jeunes. Pour se venger de leurs ex, nombreux sont ceux qui ont recours à ce procédé. C’est ce qui a ouvert les portes de la prison à Boulaye Niang. Ce dernier n’a pas supporté sa rupture avec sa petite amie, D. Ndiaye. Après deux années de relation amoureuse, la mère de celle-ci a mis fin à leur idylle. Toujours amoureux de sa copine, le mis en cause décide de ternir son image pour décourager ses prétendants. Il publie ses vidéos toute nues sur WhatsApp. Sa victime qui est tombée des nues, après avoir été informée par sa grande sœur, dépose une plainte. Poursuivi pour collecte illicite de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, le prévenu a été placé sous mandat de dépôt, le 10 septembre dernier. Devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar hier mardi, M. Niang avoue avoir filmé la partie civile à son insu. “Elle était souvent nue lors de nos appels vidéos. A chaque fois que je la filmais, je lui envoyais les images. C’est une de ses proches qui a partagé les vidéos sur les réseaux sociaux. Quand sa mère a refusé de me donner sa main, elle m’a assuré qu’elle ne va jamais se marier avec son prétendant”, a-t-il expliqué. A son tour, D. Ndiaye, 20 ans, allègue qu’elle n’a jamais reçu les vidéos. Mieux, elle révèle que le prévenu lui avait dit qu’il fera en sorte qu’aucun homme ne l’épouse. Abondant dans le même sens, le maître des poursuites a requis deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme contre le prévenu. Avocat de celui-ci, Me Abdoulaye Djigo a sollicité la clémence. Au final, le juge a infligé une peine de deux ans, dont un an ferme au prévenu qui doit également allouer 1 million FCFA à la partie civile. Maderpost ]]>
à la une
- Succession d’Aymérou Gningue à la mairie de Mérina Dakhar, une bataille haute voltige au parfum de corruption
- D’un système éducatif à une société éducative : la mission de Moustapha Mamba Guirassy
- Lendeng, Guy alerte sur une menace sur la zone Agro écologique
- Boubacar Boris Diop, Un tombeau pour Kinne Gaajo (Par Vieux SAVANE)
- Le Mouvement « YEURMEUNDE » félicite la publication des rapports des corps de contrôle
- Bradage foncier à Cité Diamalaye, un collectif interpelle les autorités
- Sangomar, Woodside fait le point !
- Approvisionnement en moutons, les mesures du gouvernement