La livraison de lundi de la presse quotidienne traite de sujets variés, dont les conséquences des premières pluies qui ont entraîné des dégâts dans certaines villes du Sénégal.
REVUE DE PRESSE – “De fortes pluies se sont abattues, hier [dimanche), dans la quasi-totalité du Sénégal. A Kaolack, Touba et certaines parties de la banlieue de Dakar, les eaux de pluie ont inondé beaucoup de quartiers et artères de la capitale sénégalaise”, rapporte Walfquotidien.
Le journal ajoute que des domiciles ont été “complétement submergés, des véhicules bloqués en pleine circulation, des fils et poteaux électriques endommagés à cause des précipitations”.
“Premières pluies, premières inondations”, constate Vox Populi. “De l’eau et d’importants dégâts dans les capitales du Sénégal, du Saloum [Kaolack] et du mouridisme [Touba]”, indique le même journal.
Des quotidiens parmi lesquels L’Observateur insistent sur l’ampleur des dégâts à Kaolack (centre) en particulier, plusieurs quartiers, des mosquées et des routes ayant été “engloutis dans les eaux” dans cette ville, du centre du Sénégal. “La présente saison des pluies s’annonce très mal pour les populations de la commune de Kaolack”, souligne cette publication.
C’est dire si “l’angoisse s’installe chez les populations”, lesquelles “craignent cet hivernage qui a débuté hier avec les premières précipitations”, note le journal Le Quotidien. “Premières pluies, premiers bruits”, affiche à ce sujet Bès Bi Le jour. Les Echos constatent : “Premières pluies et déjà beaucoup de dégâts”, pendant que Tribune titre : “Diomaye-Sonko face aux dégâts des inondations”.
“Comme nous l’attendions, dès que les pluies commencent, les problèmes liés aux inondations aussi commencent”, écrit justement le président Bassirou Diomaye Faye dans un message aux populations relayé par Vox Populi.
“En 3 mois, on ne peut pas réaliser des infrastructures pour que les populations puissent, en si peu de temps, disparaître”, ajoute le président sénégalais dans ce message.
Le quotidien Kritik annonce, sur ce thème, que le nouveau pouvoir a décidé de “fouiller dans les eaux pour dénicher les pilleurs des deniers consacrés à la lutte contre les inondations”.
“C’est à coup de milliards de francs CFA que le pouvoir sortant a géré, sans succès, le phénomène des inondations. La mafia de l’eau a profité à des privilégiés qui ont noyé l’espoir de la grande masse des Sénégalais qui espéraient se libérer des conséquences des pluies diluviennes”, indique le journal. Il poursuit : “Programmes d’assainissement et construction d’ouvrages, bassins de rétention et pompes électriques, un pactole inestimable [a été] défalqué des fonds publics pour des destinations inconnues, voire frauduleuses”.
Le quotidien Enquête, citant le Premier ministre, renseigne que dans cet esprit, le programme assainissement de 10 villes sera audité. “Sonko +piste+ 60 milliards F CFA”, précise-t-il à propos.
Les quotidiens reviennent par ailleurs sur la création d’une Confédération regroupant les membres de l’Alliance des Etats du Sahel, une annonce qui semble acter définitivement le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO).
”Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme”, a commenté le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par plusieurs quotidiens dont L’info.
Le chef de l’Etat a fait ses déclarations lors du 65e sommet de la Cédéao, auquel il a participé ce dimanche, au Nigéria, 24 heures après celui des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel.
”Diomaye Faye en sapeur-pompier”, relève le quotidien Enquête, selon lequel le rôle du chef de l’Etat sénégalais ”sera décisif dans la médiation et la promotion de la stabilité et de la coopération régionale”.
”Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la Cédéao”, insiste-il dans d’autres propos relayés par le quotidien Libération, non sans réitérer, comme on peut le lire à la une de Sud Quotidien, ”l’ancrage du Sénégal dans la Cédéao”.
Et ce dernier journal de relever qu’au-delà de cet engagement, le président Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité, dans un deuxième temps, la nécessité de ”débarrasser la Cédéao des clichés et stéréotypes”.
Maderpost / Aps