Les quotidiens de ce vendredi 02 févier, parvenus à la rédaction de Maderpost reviennent en grande partie sur les manœuvres pour le report de la présidentielle du 25 février prochain.
REVUE DE PRESSE – Sous le thème « on joue avec le feu », l’Observateur souligne qu’en soutenant le PDS (Parti démocratique sénégalais) pour la mise en place de la commission d’enquête parlementaire contre les juges du conseil constitutionnel, la mouvance présidentielle s’adonne à un jeu trouble, dont leur candidat Amadou Ba « semble être l’agneau du sacrifice ».
« La machine s’emballe », écrit l’AS. Hier, jeudi 01 février, les membres de la commission d’enquête parlementaire ont tenu leur première réunion pour former le bureau composé pratiquement que des élus de Benno Bokk Yakaar (BBY) et du groupe « Liberté, Démocratie et changements ».
VoxPopuli souligne pour sa part « les risques d’un report du scrutin ». Cependant, le professeur à l’UGB, Moussa Diaw sonne l’alerte : « il faudra sauver le Sénégal(…) laisser le processus électoral aller jusqu’à son terme », dit-il.
Abondant dans le même sens, le quotidien indique : Abdou Mbow et Lamine Thiam à la tête de commission d’enquête parlementaire pour la situation de Karim Wade, alors que « la double nationalité de Rose Wardini en question ». Ainsi, à quelques jours du démarrage de la campagne présidentielle, « la coalition Diomaye président demande la libération de son candidat ». Ce qui fait remarquer à la publication « un scrutin 100 suites ».
Par contre, « ils veulent faire un coup d’Etat constitutionnel », dénonce Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle, dans les colonnes de WalfQuotidien. Selon le patron de la « République des valeurs », « il ne faut pas faire ce qu’Ibrahima Boubacar Keita a tenté au Mali, ce que Alpha Condé a fait en Guinée », rapporte Walf.
Double nationalité des candidats, « Karim, l’arbre qui cache la forêt », souligne Enquête qui requiert l’avis de beaucoup de sénégalais qui s’inquiètent : entre mensonges, fausses déclarations, manque de vigilance des sages, discriminations entre les candidats métis et les candidats non métis, « l’exigence d’une nationalité exclusive pour être candidats à la présidentielle a montré ses limites », rapporte-t-il.
Bés Bi (le jour) place le curseur sur Rose Wardini, gynécologue, candidate à la présidentielle, « échographie d’une battante », note-t-il. « Rattrapée par sa nationalité française comme Karim, la candidate à la présidentielle a échappé aux 7 « sages », renseigne la publication. En revanche, son entourage réplique qu’elle « a renoncé à sa nationalité ».
Les Echos reste préoccupé à la déclaration de patrimoine des vice-présidents et des secrétaires élus, « les députés disent « niet » aux autorités ». Désormais, « le deuxième questeur de l’Assemblée nationale devra déclarer son patrimoine » informe-t-il. En effet, l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) voulait que les vice-présidents de l’Assemblée et les secrétaires élus soient des assujettis, constate le quotidien.
Loin de la politique, Libération plonge le débat dans l’enquête de la DIC (Division des investigations criminelles) sur le détournement de 1,016 milliard à fortunes capital SA, « comment l’empire de feu « Kaladio » a été braqué en interne ». Alors que le fondateur du groupe était malade, allègue-t-il, « le dg d’Atra a retiré 559,5 millions du compte de la filiale logé à Nsia Banque », nous dit-il.
Sport, « peut-on avoir mieux que Cissé ? », se demande Stades. Porté à la tête de l’équipe nationale depuis 2015, l’histoire retiendra qu’Aliou Cissé est le premier entraineur à hisser le Sénégal sur le toit de l’Afrique, champion en 2021, « numéro 1 africain au classement FIFA pendant 49 mois, un record ». Selon le chroniqueur Sportif, Abdoulaye Diaw, la « complicité du sélectionneur national avec les joueurs est à prendre en compte », renchérit le quotidien du sport.
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