L’ampleur de la délinquance évaluée au Sénégal. Au cours de l’année judiciaire 2017-2018, les tribunaux du Sénégal ont connu 210 363 dossiers, d’après les statistiques issues de l’enquête nationale annuelle sur les activités judiciaires réalisée par le ministère de la Justice, en collaboration avec l’Union européenne (UE).
Les affaires de drogue en tête
JUSTICE – Ainsi, sur les 21 363 affaires pénales traitées, par les Tribunaux de grande instance (TGI), le trafic, la cession et l’usage de drogue arrivent en tête avec 4754 dossiers, suivent les infractions de vols (sauf les vols de bétail au nombre de 695), et associations de malfaiteurs, au nombre de 3526. 2166 homicides volontaires ou blessures volontaires, et mise en danger de la vie d’autrui, ont été traités. Les abus de confiance, faux et usage de faux, sont au nombre de 1946. L’escroquerie et le recel pour 1466. 1085 affaires de coups et blessures volontaires. Les délits d’outrage, de rébellion, voies de fait, menaces de morts, renvoyant à la violence ont constitué 719 affaires.
Les viols à la 9e place
Les histoires de sexe sont classées à la 9e place, avec 565 cas de viols et attentat à la pudeur avec violence. Elles sont suivies par les délits liés au foncier, avec 435 dossiers. 176 dossiers sont liés aux atteintes à la vie d’autrui, au meurtre, à l’assassinat, parricide, infanticide, et empoisonnement. 120 dossiers ont été traités pour abus sociaux, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. 87 dossiers sont relatifs à la cybercriminalité. Et 26 affaires pour traites d’êtres humains ont été jugées.
Les mineurs n’ont pas été épargnés, rapporte L’Observateur. Qui signale que 336 parmi eux ont été condamnés pour vol, association de malfaiteurs. 93 ont été reconnus coupables des délits de coups et blessures volontaires. Les infractions liées à la drogue sont au nombre de 48 cas. 38 dossiers de viol commis par des mineurs ont été recensés. Les homicides et blessures volontaires commis également par des mineurs sont au nombre de 20. 11 procédures d’homicides volontaires (meurtre et/ou assassinat) ont été traitées. Si les affaires correctionnelles sont au nombre de 82, celles criminelles commises par des enfants sont au nombre de 29 dossiers.
Maderpost / Emedia