Les quotidiens de ce lundi 22 janvier 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost, s’interrogent largement à la publication de la liste définitive de 20 candidats en lice pour la présidentielle du 25 février prochain par le conseil constitutionnel.
REVUE DE PRESSE – Le conseil constitutionnel a publié samedi 20 janvier dernier, la liste définitive des candidats à la présidentielle 2024. « 20 candidats en piste » pour succéder Macky Sall, président sortant, souligne à sa Une SudQuotidien indiquant que Karim Wade du PDS (Parti démocratique sénégalais) a été recalé pour « sa double nationalité » et Ousmane Sonko du fait de « sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang », renseigne-t-il.
Le candidat de Karim Wade éliminé de l’élection présidentielle, le quotidien national relate « l’explication d’un ratage ». D’après la publication, en déposant son dossier, le 22 décembre 2023 au conseil constitutionnel, « il (Karim Wade) était encore Français, nationalité qu’il n’a perdue que le… 16 janvier 2024 ». « Parjure », remarque le Soleil, qui souffle que le candidat a fait une déclaration sur l’honneur par laquelle il atteste être « exclusivement de nationalité sénégalaise », nous dit-il.
Dans ce sillage, WalfQuotidien signale « double peine pour Karim Wade », en effet, « sa candidature invalidée et il perd sa nationalité Française ». En revanche, le Candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) déclare : « je participerai au scrutin du 25 février ». Sur ce, le spécialiste en sociologie politique, Abdou Khadre Sanokho pense qu’« il y a une phobie inouïe de voir le Pds revenir aux affaires », dit-il.
Sur cette lancée, « les 7 sages ont parlé », écrit Enquête, « la mission du juge constitutionnel consiste à garantir le respect de la constitution, à veiller à l’équilibre des pouvoirs et à leur dévolution démocratique. Notre unique boussole est et sera la Constitution et les lois applicables aux litiges qui sont soumis à notre jugement », atteste le président de l’institution Mamadou Badio Camara. Entre la coalition Benno Bokk Yakaar et Pastef, « le conseil coupe la poire en deux et recadre l’Administration ». Cependant, si « la société civile salue la décision », le parti du leader Ousmane Sonko « prend acte », contrairement à celui de l’ancien président Wade (2000- 2012) qui crie « au scandale ».
L’Observateur revient sur les détails de la décision du conseil constitutionnel sur la liste définitive des candidats, « les 7 sages servent le Vingt », publie-t-il. La même information est à lire dans les Echos, « 20 candidats admis, Karim Wade mis hors course », sur la liste définitive pour le scrutin de février prochain. Outre, sur le recours concernant l’absence de centaines de milliers d’électeurs sur le fichier électoral, « les « 7 sages » démentent les « candidats spoliés » », informe-t-il. « Le rejet d’un parrain sous la mention « non identifié au fichier général » ne signifie pas nécessairement que celui-ci n’est pas inscrit audit fichier », précise le conseil.
Bés bi (le jour) renchérit « le vingt est tiré… », Karim Wade candidat recalé annonce : « je participerai d’une manière ou d’une autre… » au scrutin. De plus, les députés libéraux visent 2 membres du conseil pour « soupçons de corruption ». Tandis que, Bassirou Diomaye Faye, candidat retenu, placé sous mandat de dépôt depuis des mois, « sa défense peaufine une demande de liberté provisoire pour la campagne ». Par ailleurs, le « choix de Benno » Amadou Ba salue « la vitalité de notre démocratie sous le contrôle d’institutions impartiales », rapporte la parution.
Vox Populi indique « Sonko et Karim éliminés, 20 candidats pour un fauteuil », l’AS affiche « un record ! » de 20 candidats à la présidentielle de 2024.
Libération transfert le débat à Sédhiou, où « les révélations de l’enquête », concernant une élève de 15 ans battue à mort et entrée clandestinement par ses parents, « pour s’être rendue à une soirée dansante sans autorisation », renseigne le journal.
En sport, Stades quotidien place le curseur dans l’équipe nationale du Sénégal, « la jeunesse prend le pouvoir », nous dit-il. Selon l’ancien capitaine des « Lions », Louis Camara, ces jeunes, « ils jouent avec enthousiasme et euphorie, dans la verticalité offensive ». D’ailleurs poursuit-il, le sélectionneur « Aliou Cissé a repris service hier », après sa sortie de l’hôpital samedi dernier.
Maderpost