Voter pour la Majorité présidentielle aux prochaines législatives du 31 juillet, c’est voter Utile pour permettre à notre pays de mieux faire face aux crises qui secouent le monde. TRIBUNE – Face à la persistance des crises systémiques qui bouleversent le monde, il est crucial d’avoir une vision holistique pour comprendre que ces élections législatives à mi-mandat de juillet 2022 représentent un enjeu crucial de stabilité pour notre pays. Et pour preuves…. L’inflation a commencé à se mettre en place depuis l’année 2021, fruit de la crise sanitaire et du redémarrage économique qui s’en est suivi. Elle s’est accentuée en 2022. Il faut rappeler que les prix de l’énergie, principale cause de l’inflation, montaient déjà en flèche bien avant le conflit ukrainien par rapport aux prix les plus-bas obtenus pendant la pandémie. Avec la reprise des activités et le retour de la production et des loisirs, la demande a augmenté, mais l’approvisionnement est resté limité par plusieurs facteurs : l’incertitude, la chaîne d’approvisionnement, l’infrastructure et un marché mondial hétérogène. La guerre en Ukraine et la dépendance de l’Europe aux achats russes ont accentué la hausse des prix de cette énergie. La rapide hausse des prix du pétrole brut et des denrées alimentaires, la guerre en Ukraine et, dans une moindre mesure, le gel récent des échanges commerciaux avec le Mali lié aux sanctions adoptées à son encontre par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), perturbent la reprise économique après la pandémie et compliquent les arbitrages de politique économique. Ainsi, nos prévisions de croissance pour cette année ont été revues à la baisse à environ 5 %, tandis que l’inflation, alimentée par la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, devrait atteindre 5,5 %. Déjà en février 2022, le President Macky SALL avait annoncé une batterie de mesures censées contenir la poussée inflationniste sur les prix des denrées de première nécessité. Une baisse de 100 F CFA sur le prix du litre d’huile, de 25 F CFA sur celui du kilo de riz « brisé non parfumé » et de 25 F CFA sur celui du sucre a été décidée. Des mesures censées soulager durablement les ménages sénégalais. Par ailleurs, une subvention de 32 F CFA par kilo sera allouée aux producteurs de riz local « paddy » toujours dans les mesures prises par le Gouvernement. Ces décisions importantes ont produit un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards F CFA. Les autorités sénégalaises ont ensuite adopté en mai 2022 une loi de finances rectificative afin de financer des mesures temporaires et ciblées destinées à soutenir davantage les personnes les plus vulnérables et à stabiliser les prix des denrées alimentaires consommées par les ménages à faible revenu et à revenu intermédiaire, tout en préservant la viabilité de la dette. Ainsi, les nouvelles projections de dépenses prévues par cette loi de finances rectificative porteront le déficit budgétaire à 6,2 % du PIB, contre 4,8 % du PIB dans le budget initial. La dette publique devrait atteindre 75 % du PIB en 2022. À noter que le budget du Sénégal a été bâti sur la base du baril à 75 dollars alors que le baril avoisine actuellement les 105 dollars avec les poussées inflationnistes avec la persistance de la crise ukrainienne et la résurgence de la pandémie. Malgré ces difficultés, les perspectives laissent entrevoir au Sénégal une activité économique vigoureuse à moyen terme avec la mise en place de politiques économiques appropriées. Cependant, ces perspectives demeurent incertaines et les risques sont encore pressants. C’est le cas avec la poursuite de la guerre en Ukraine, les impacts du récent gel des échanges commerciaux avec le Mali, la résurgence de la pandémie de COVID‑19, la hausse de l’insécurité dans la région du Sahel, l’accentuation des revendications sociales, le resserrement drastique des conditions financières extérieures et les possibles effets de conditions climatiques défavorables. [caption id="attachment_117853" align="alignleft" width="302"] Babacar Ba, président Alternatives citoyennes[/caption] Et pour faire face à ces nombreux risques, nous avons plus que jamais besoin de soutenir les nombreux efforts du Gouvernement du Sénégal qui a besoin d’une majorité confortable à l’Assemblée Nationale pour continuer à soutenir la reprise économique dans un monde traversé par des crises multiformes. Un vote utile dans cette élection législative de mi-mandat pour accorder une majorité absolue à la Majorité présidentielle permettra à notre pays de mieux faire face aux chocs asymétriques qui ne cessent de ralentir notre marche rythmée vers l’émergence. Pour la stabilité politique, économique et sociale, nous devons travailler à renforcer les nombreux efforts du Gouvernement dans la lutte contre les effets néfastes des crises systémiques. Cela passera par une majorité parlementaire confortable au soir des élections législatives du 31 juillet 2022 pour nous épargner d’un éternel recommencement. C’est mon intime conviction. #kebetu #stabilité #legislatives2022 #senegal #byy #cohesionsociale #MajoritéPrésidentielle Babacar BA Président Alternatives Citoyennes]]>
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