Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes)-section Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz) a repris, hier les hostilités contre l’administration rectorale, renseigne Libération, dans sa parution du jour.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – Selon le journal, les membres du syndicat, dirigé par le Pr Alexandre Coly, ont décrié la gestion du recteur, le Pr Mamadou Badji qui, d’après leur propos, « manque d’engagement envers le personnel enseignant et de recherche ».
Selon la Libération de ce jeudi 19 octobre 2023 par leur correspondant Pierre Badji. « Nous déplorons le manque d’engagement de l’administration rectorale en ce qui concerne les questions liées aux infrastructures de l’université. Par exemple, le plafond de l’amphithéâtre Amadou Tidiane Ba, le laboratoire physique, récemment livre présente des défaillances majeures, les chantiers entames depuis 2015 ne sont jamais achevés. Nous nous inquiétons également de la lenteur des travaux de réhabilitations de l’unité de formation et de recherche (Ufr) de sante saccagée lors des manifestations de juin dernier. C’est la raison pour laquelle, le Saes/Uasz exige du recteur le respect intégral de tous les engagements pris et la reprise des négociations avec le syndicat. Pour nous, le respect de ces accords est essentiel pour préserver la stabilité de l’institution universitaire », a déclaré le secrétaire général du Saes de L’Uasz Alexandre Coly.
Il précise tout de même que le Saes/Uasz dégage toute responsabilité en cas de perturbation au sein de l’université. « L’administration rectorale use de tactiques dilatoires pour échapper à ses responsabilités envers le personnel enseignant et de recherche. Plusieurs question financiers reste en suspens dont la dette du restaurant du Saes, les paiements des heures complémentaires et des subventions pour les enseignants ayant préfinance leurs projets de recherche sont bloqués par l’Agent comptable payeur (Acp), le retard des salaires, et l’alignement administratif et financier des chercheurs promus au Camus sont également en retard » déclare Alexandre Coly.
M. Coly poursuit : « Nous restons mobilisés et nous ne nous laisserons pas faire. Si le rectorat ne satisfait pas nos complaintes, nous prendrons toutes nos responsabilités. Il n’est pas exclu que nous poursuivions notre grève. L’administration rectorale comprend bien notre détermination. Et si le recteur Mamadou Badji ne nous prend pas au sérieux, nous ferons face à lui parce qu’il y a de la mascarade dans sa gestion et nous ne l’acceptons pas », rapporte toujours Libération.
Maderpost / A.A.M.S (stagiaire)