Le report agité de la présidentielle du 25 février 2024, suite à l’adoption de la commission d’enquête parlementaire pour éclaircir l’invalidation de la candidature de Karim Wade, adoptée, hier, à l’Assemblée nationale, a été largement mis en exergue par les quotidiens de ce jeudi 01 février, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – « La voix d’un report », indique à sa Une Bés Bi (le jour) soulignant que « Wallu et Yewwi font bloc », l’Assemblée nationale adopte la résolution de la commission d’enquête parlementaire contre l’élimination de Karim Wade avec 120 députés. Cependant, le candidat Wade-fils jubile : « la prochaine lutte, le report de l’élection », lance-t-il.
« L’acte 1 du report de la présidentielle posé », note Les Echos. En effet, Karim Wade, les députés de Wallu et certains de Benno exigent « le report des élections ».
En revanche, Direct News signale « l’impossible report… ». D’après la publication, « au Sénégal, de 1963 à aujourd’hui aucune présidentielle n’a été reportée ». Le parlementaire, Guy Marius Sagna prévient dans ce cas, « Si Macky Sall reporte l’élection, on mettra en place un gouvernement parallèle », argue-t-il.
VoxPopuli remarque un « jeu trouble à 4 jours de l’ouverture de la campagne », de plus, « les calculs politiciens derrière un potentiel report ». En revanche, le député, candidat à la présidentielle, Thierno Alassane Sall dénonce un « complot contre la République et la démocratie » et annonce une plainte contre « les partisans de Karim Wade (PDS) ».
« Le PDS obtient gain de cause », publie SudQuotidien, « 120 députés pour, 24 contre ». Par ailleurs, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi « refuse de siéger dans la commission », informe-t-il.
Comme Sud, Le Soleil avance : « 120 députés votent oui ». En outre le quotidien national s’interroge sur le pourquoi « Benno Bokk yakaar » soutient l’initiative. A cet égard, les parlementaires de la coalition au pouvoir affirment que leur approbation est liée au fait que leur candidat, « Amadou Ba, a été cité dans des faits qui obligent que son honneur soit lavé avant la tenue de la présidentielle ».
Poursuivons avec Enquête qui constate « Une Assemblée recomposée », le Parti démocratique sénégalais (PDS) et Benno « font bloc »; tandis que , Taxawu de Khalifa Sall et Pur (Parti de l’Unité et du rassemblement) « draguent le Pds ». Selon le député Seydou Diouf : « si les personnes convoquées ne déférent pas à la convocation, on va statuer en fonction des éléments à notre disposition », lance-t-il.
L’Observateur place le curseur au financement de la campagne électorale, « le casse-tête du budget ». Les révélations sur les plans de financements des candidats, une source de la publication souffle : « 2 milliards Fcfa, le budget minimal pour une bonne campagne présidentielle », estime-t-il.
WalFQuotidien s’entretient avec Cheikh Tidiane Dièye, candidat-soutien de Diomaye, qui déclare : « ce régime est en train d’ouvrir la boite de pandore » et poursuit-il, « je vais battre campagne pour la visibilité du projet », relate-t-il.
« Liberté provisoire refusé à Bassirou Diomaye Faye », candidat à la présidentiel nous dit Enquête. La même information est à lire dans SudQuotidien, « le doyen des juges dit « niet » ».
Alors que, la coalition « Diomaye président » fulmine : « cet acte inexplicable est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales », rapporte Libération qui indique en même temps que la holding fortunes capital SA de feu Abdoulaye Elimane Dia « Kaladio » pillée de l’intérieur, « 1,016 milliards de Fcfa détourné ». La parution renseigne « deux anciens directeurs des filiales Srt et Arta ainsi que le coordinateur en garde à vue à la Dic ».
En sport, « Kouyaté et Gana verront-ils la CAN 2025 ? », se demande Stades Quotidien. En effet, les deux doyens de la tanière ont perdu leurs places de titulaires au profit de la jeune garde.
Maderpost