Les quotidiens parvenus lundi à l’APS rendent hommage à Cheikha Maryama Niass dont le rappel à Dieu samedi, à Dakar, à l’âge de 88 ans, est l’un des sujets les plus en vue dans les journaux.
REVUE DE PRESSE – « Hommages à un serviteur du Cora », résume le quotidien Le Soleil, revenant sur le décès de Cheikha Maryama Niass (1932-2020), fille de Cheikh Ibrahima dit Baye Niass (1900-1975), dont toute la vie était dédiée exclusivement au Coran, au point que la défunte était surnommée Khadimatoul Khourane (celle qui est au service du livre saint), à Médina Baye, cité religieuse de Kaolack, ville du centre du Sénégal.
« La vertueuse vie de Sayda Mariama Niass est intimement liée au Coran qu’elle a enseigné à des individus originaires de toutes les parties du monde. C’est cette âme dévouée à la promotion des valeurs de l’islam, fille d’El Hadj Ibrahima Niass, qui s’est éteinte, samedi dernier, à Dakar, à l’âge de 88 an », écrit Le Soleil.
Le journal, relayant les réactions de plusieurs personnalités suite à ce décès, souligne l’émotion du khalife de Médina Baye et les mots du président de la République qui dit regretter « la perte d’une grande promotrice de l’éducation des jeunes filles ».
L’Observateur note que les témoignages sont « unanimes » à propos de Cheikha Maryama Niass. « Au-delà de son amour pour le Coran, la défunte est décrite comme une personne très attachée aux enfants », écrit ce journal.
Avec sa disparition, « C’est le Livre saint qui perd l’une de ses plus grandes interprètes. La célèbre école située à la Patte d’Oie qui porte son nom devient orpheline », relève le quotidien L’As, qui considère que la défunte était la « fidèle compagne » du Coran, sa « main droite ».
Son rappel à Dieu « est considéré comme une grosse perte pour la Ummah islamique et notamment le Sénégal », lit-on dans les colonnes du quotidien Enquête, lequel note que si la défunte n’est pas la seule fille de Baye Niass, en revanche elle « se distinguait au Sénégal et dans la sous-région, par sa maîtrise du saint Coran, son attachement à l’enseignement coranique et son engagement pour l’éducation des jeunes filles ».
Il s’y ajoute qu’elle « ne s’est pas seulement servie de son ascendance pour se faire un nom, signale Walfquotidien. Au contraire, elle s’est fait remarquer à travers ses œuvres sociales ».
Il n’y a rien pourtant pour faire oublier complètement l’actualité politique, en embuscade dans plusieurs quotidiens, dont Walfquotidien qui donne la parole à l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Aminata Touré « crache ses vérité », qu’il s’agisse par exemple de son ambition présidentielle ou de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), rapporte ce journal.
Kritik’ fait état d’un « front anti troisième mandat » naissant, en titrant sur « La revanche des bannis de l’APR », Aminata Touré justement, mais aussi Moustapha Diakhaté et autres Me Moussa Diop, personnalités en rupture de ban avec le parti présidentiel.
Les journaux évoquent également le cas Déthié Fall, du nom de ce responsable du parti Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, devenu président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à la faveur d’un rapprochement avec le président de la République.
Une perspective avec laquelle M. Fall n’est pas en phase, déchu du poste de vice-président de Rewmi avant d’être nommé secrétaire national chargé du développement industriel. Un poste qu’il dit décliner, avant de donner rendez-vous « très prochainement » pour un engagement politique « exclusivement orienté au service du peuple sénégalais ».
Un message repris par plusieurs journaux, de Tribune à Vox Populi (« Idy rétrograde Déthié Fall qui crache sur le poste ») en passant par L’Observateur. « Déthié Fall-Idy. L’acte de divorce », affiche ce journal.
« Déthié Fall compte faire une déclaration politique, qui sera certainement attendue par les Sénégalais, au courant du mois de janvier 2021, pour faire ses adieux à sa formation politique », annonce L’Observateur.
Maderpost / APS