Près d’un milliard de francs Cfa ont été investis à partir de 2017 dans la région de Kaffrine par le biais du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers qui ambitionne de porter à terme cet investissement à 14 milliards de francs, a souligné mardi un responsable du PUMA.
Il intervenait en marge d’un dialogue communautaire avec les femmes de Keur-Babou, une localité de la région de Kaffrine. L’objectif était de pousser les populations locales à fréquenter les établissements de santé pour les consultations prénatales et pour les accouchements.
La rencontre a été présidée par le sous-préfet de Katakel (département de Kaffrine), Mamadou Hann, en présence de la coordonnatrice de la cellule genre du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Maman Diallo.
Le chef de poste de Keur –Babou, Bassirou Wade, l’adjoint du maire de Médinatoul Salam, des notables du village et des femmes ont également pris part à l’activité.
’’Dans la région de Kaffrine, le PUMA intervient dans 16 communes. Il doit réaliser en tout 861 actions c’est-à-dire des investissements dans tous les secteurs pour un coût global estimé à environ 14 milliards de francs CFA’’, a rappelé Seydina Ndour.
Il a par exemple assuré que dans la commune de Médinatoul Salam, dans le département de Kaffrine, ‘’119 investissements pour un coût global de 4 milliards 43 millions sont prévus par le PUMA’’.
Ces investissements touchent tous les domaines entre autres la construction de pistes de production et de ponts, l’érection d’équipements et d’infrastructures sociales de base et d’autres édifices dans les secteurs éducatif et sanitaire, a-t-il listé.
Le secrétaire particulier du PUMA n’a pas non plus manqué d’évoquer d’autres investissements dans les domaines de l’hydraulique et de l’électrification prévus dans la commune de Médinatoul Salam.
’’Dans le cadre de la sécurité frontalière, le Puma a prévu la construction d’un poste frontalier mixe et de brigade de gendarmerie pour sécuriser la frontière et les personnes et leurs biens’’, a également fait savoir.
Ndour a insisté sur le fait que le PUMA à travers ses trois composantes à savoir le désenclavement, le développement durable et la sécurité frontalières, intervenait dans dix régions frontalières du Sénégal, dans 28 départements et dans 229 communes du pays.