L’ado du coin, sait par cœur, que le pastef est un projet, qui suit son bonhomme de chemin. C’était la rengaine.
TRIBUNE – On sifflote, on fredonne un air repris par le fan’s club, c’est le tube de l’été. Le projet est dans l’air du temps, composé par un grand talent, il faut le reconnaître. Les diffuseurs, les haut-parleurs géants, vendent l’instrumental. Le projet est sur toutes les lèvres. Le catéchisme est bien retenu. L’ado du coin, sait par cœur, que le pastef est un projet, qui suit son bonhomme de chemin. C’était la rengaine. Le parti ne mourra jamais, c’est un hydre, qui sera éternellement là, même si on coupait les têtes pensantes.
Le Sénégal depuis le 24 mars, par la volonté populaire, installe des musiciens sans partitions sur les pupitres. Des lignes de mélodie et des arrangements, qui ne seront disponibles que dans un délai de six mois. Ce sera ensuite le moment d’apposer le texte ou les paroles que seul, Dieu sait, s’ils irons avec la mélodie. A la question de savoir, si nous serons charmés ? Le public appreciera.
L’immortalité d’une chanson, ne vaut que par la sincérité et tout l’amour du monde dans la composition. C’est ce que l’on appelle dans le jargon, un classique intemporel, rangé dans les grandes œuvres.
Stevie Wonder disait » Quand je compose un refrain, je pense à toutes les personnes que j’aime ».
Nous attendons depuis lors, ce projet, un programme structurant, qui aurait du être décliné depuis, aujourd’hui, mis en œuvre par des CV étincelants, rompus à la tache.
Nous sommes attablés sans menu, sans recette avec juste des amuse gueules. A la vérité, on rentre dans un restaurant pour son menu, son cadre, avec l’idée de se régaler, de se faire plaisir, d’honorer la table, plutôt que d’être dans l’environnement d’un fast food, pour l’urgence et sans doute aussi, pour le petit budget par devers soi.
Depuis l’avènement du nouveau pouvoir, nous attendons le repas et surtout avec une question qui nous taraude l’esprit : à quelle sauce va t-on être mangé ? Hélas, les papilles gustatives et le palais attendent encore.
Et pour revenir à nos averses, à la musique, Mazurka, compas haïtien, jazz, blues, bossa nova, rock and roll, salsa…quoi choisir, dans quel style et sur quel air allons nous danser et avec quel chef d’orchestre du binôme ? Quid de la gamme, en majeur ou en mineur ?
La politique, est une flûte enchantée, si en plus, jouée par un virtuose. Ont-elles, ces nouvelles autorités, tout le talent, pour créer cette rupture salutaire, celle du bonheur ? Time will tell.
Elgn
Mamelles le 26 mai 2024
Maderpost