Le projet «Behind the scenes Senegal» a été lancé officiellement par les acteurs culturels et économiques. Le but est de favoriser une industrie créative plus équitable et inclusive.
CULTURE – Les acteurs culturels et économiques ont procédé au lancement officiel du projet «Behind the scenes Senegal». «Cette initiative permet de catalyser le changement et de favoriser une industrie créative plus équitable et inclusive», a déclaré le représentant du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem), Ousmane Faye, selon Aps.
Axée sur le thème «Les jeunes femmes et l’inégalité entre les sexes dans le secteur créatif africain», la rencontre a enregistré la présence de la directrice des Arts et de plusieurs acteurs œuvrant dans ce domaine. «Ce projet favorise la diversité culturelle et l’autonomisation de la jeune femme dans le secteur de la culture. L’industrie créative africaine est en plein essor avec une richesse des talents, des innovations dans les domaines notamment de la mode, de la musique, du cinéma, des arts visuels, etc.», a fait savoir Ousmane Faye.
Malgré cet immense potentiel, il a toutefois regretté que les jeunes femmes créatrices en Afrique soient souvent confrontées à des obstacles limitant leur accès aux opportunités et entravant leur succès. «Nous cherchons à explorer ces obstacles et à changer cette situation avec le projet Behind the scenes», a indiqué M. Faye. Avant de préciser qu’il s’agira aussi de cartographier le secteur créatif du pays pour, non seulement connaître l’infrastructure, mais également les systèmes permettant d’avoir un bon outil de travail. Il a exprimé sa détermination à faire en sorte que les voix et les talents des jeunes femmes ne soient plus jamais ignorés, mais célébrés et mis en valeur. «Ce projet est mis en place pour renforcer la capacité des chercheurs femmes dans l’industrie créative. Il est mis en œuvre dans 7 pays africains dont le Sénégal, le seul pays francophone», a dit M. Faye.
Le directeur de l’Institut des arts et de la culture (Isac) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Babacar Mbaye Diop, a noté que le projet permettra d’avoir une base de données créatives de qualité en Afrique. «Treize jeunes ont été recrutés, dont 10 femmes, pour une durée de 3 ans. Nous avons reçu plus de 100 dossiers et après délibération, seuls treize ont réussi», indique le directeur de l’Isac
Maderpost / Sene Plus