Dr Abdoulaye Bousso, membre de la Plateforme «Aar sunu élection», pense que « le président de la République a fait un hors sujet », hier, lors de sa sortie médiatique. Selon l’ex patron du Centre des opérations d’urgence sanitaire du Sénégal la question urgente qui intéresse les sénégalais, c’est d’annoncer le jour de l’élection présidentielle qui reste jusqu’à présent en suspens.
PRESIDENTIELLE – « Le président de la République a fait un hors sujet. Nous nous attendions à ce qu’il puisse nous dire quand nous allons faire le premier tour de l’élection, ce qui n’a pas été fait. Et c’est quelque chose de difficile à avaler pour nous », regrette Dr Abdoulaye Bousso.
Poursuivant sur la concertation nationale lancée par le Président de la République, Macky Sall avec les acteurs politiques qui va durer deux jours, le lundi 26 et mardi 27 février prochain, pour afin décider de la date du scrutin. Selon Dr Bousso, ce dialogue ne concerne que les 19 candidats officiellement retenus. En ce sens, dit-il, une demi-journée suffit pour gérer cette situation. « On nous parle de dialogue inclusif et large que nous ne comprenons pas. Dans nos discours, nous parlons toujours de concertations. Lui-même il l’a dit dans la lettre. Pour nous les concertations ne concernent que les candidats déclarés par le conseil constitutionnel et on n’a pas besoin de 48 heures pour cela. La concertation peut se faire en une demi-journée et le plus tôt possible », a déclaré le membre de la Plateforme «Aar sunu élection», Dr Abdoulaye Bousso.
Le Chef de l’Etat, Macky a fait face à des journalistes de la Rts, Le Soleil, Emedia et Seneweb, hier, jeudi 22 février 2024, dans un entretien au palais de la République. De ce fait, Le président Macky Sall a annoncé que la « détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril 2024 », seront les points de la rencontre dont il fait appel aux acteurs politiques. Et s’il n’y a pas de consensus sur la date, « on va se référer au Conseil constitutionnel », a-t-il fait savoir.
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