PRESIDENTIELLE – Comme Cheikh Bamba Dièye leader de FSD/JB, samedi lors du meeting d’investiture de Khalifa Sall pour la présidentielle de 2019, le maire de Dalifort, Idrissa Diallo, n’a pas été tendre avec le président Sall.
La levée de bouclier est réelle et le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir sur fond de violence n’est pas à écarter tant la radicalisation prend le pas sur les relations entre les deux parties, notamment depuis l’annonce de la candidature à la présidentielle de 2019 de Khalifa Sall, condamné à 5 ans de prison pour s’être servi de la caisse d’avance à d’autres et qui a du reste décidé de boycotter son procès en appel.
Quand un président de la République “n’est pas capable d’assurer l’approvisionnement correct de son peuple en eau et a une justice sous sa dictée”, on ne peut que lui faire face, a dit Idrissa Diallo, regrettant finalement l’élection à la présidence de Macky Sall qui s’avère être une “faute voire une erreur collective qu’il faudra assumer”.
“lLheure est grave et c’est le moment de se défaire de ce régime en place”, dit-il, rapporte igfm.
“Car l’avoir porté au pinacle fut l’une des plus grandes erreurs commises au Sénégal. Comme les erreurs sont faites pour être corrigées, c’est le moment de la corriger en boutant ce dictateur hors du pouvoir”, insiste-il, écrit le site.
“Ce régime ne connaît que le langage de la rue. Par conséquent, il faut occuper la rue pour d’abord exiger la libération de leur candidat en la personne de Khalifa Ababacar Sall et pour contraindre Macky Sall à lui faire face le 24 février 2019.”
“Ce serait le plus grand service que le peuple Sénégalais puisse rendre au pays. Cela permettra de restaurer un État de droit et à la limite sauver la République des corrompus et des ripoux. Cela ne peut être fait que par les Sénégalais pour pouvoir corriger définitivement l’erreur commise le soir du 25 mars 2012 en élisant Macky Sall comme quatrième Président de la République du Sénégal”, a encore dit l’édile de Dalifort.
avec igfm