« Le délit d’offense au Chef de l’État (article 254 du code pénal) doit être abrogé. Le chef de l’Etat doit porter plainte s’il se sent diffamé ou injurié et les peines privatives de liberté pour ces 2 délits (diffamation et injures) doivent être supprimées ». Cette sortie est celle du Secrétaire exécutif de Amnesty Sénégal, Seydi Gassama. SEYDI GASSAMA – Le droit de l’hommiste réagissait sur son compte twitter à propos de la lancinante question de l’offense au chef de l’État qui vient d’être collée au député Cheikh Abdou Bara Dolly. Pour Seydi Gassama, « le président de la République du Sénégal n’est pas le président de la République Fédérale d’Allemagne, de l’Autruche ou de l’Éthiopie. Il est chef de l’État et chef de parti. Il exerce le pouvoir exécutif et à la haute main sur les pouvoirs législatif et judiciaire ». Résultat des courses, pense-t-il, « il ne peut pas être à l’abri de propos irrévérencieux de la part de ses opposants ou des citoyens dans le cadre du débat public. La possibilité ne doit pas lui être donnée d’envoyer en prison l’auteur de tout propos jugé offensant par lui ou le parquet ». Toutes choses qui font que, selon M. Gasama, « les avocats des personnes poursuivies doivent saisir les juridictions régionales, créées par les États africains eux-mêmes, pour lutter contre ces lois indignes d’un État démocratique ». Maderpost / Emedia ]]>
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