Des manœuvres militaires turco-azerbaïdjanaises d’envergure se tiendront du 1er au 12 février en Turquie, à 80 kilomètres de la frontière arménienne. Depuis la victoire de Bakou au Haut-Karabakh, l’armée azerbaïdjanaise fait l’objet d’une réforme radicale, notamment d’une turquisation de ses cadres.
INTERNATIONAL -“Le renforcement de notre armée est l’une des priorités [de l’État]. Aujourd’hui, l’armée azerbaïdjanaise est la plus puissante du Caucase du sud”, se gargarise le site azerbaïdjanais Aze.az, qui, trois mois après la victoire de Bakou sur l’Arménie dans la récente guerre du Karabakh, se dit certain que “la puissance militaire a joué et jouera à l’avenir un grand rôle dans la libération de nos terres”.
Le site azerbaïdjanais Report.az veut inscrire cette victoire dans les annales de l’histoire militaire : “La guerre patriotique [qui a permis à l’Azerbaïdjan de récupérer les deux tiers du Karabakh, contrôlé entre 1994 et 2020 par les Arméniens] est l’une des pages marquantes de l’histoire contemporaine de l’Azerbaïdjan, dont l’armée, en un temps record, a remporté une victoire sans appel, écrivant ainsi une nouvelle page glorieuse dans l’histoire militaire moderne.”
Certes, mais, à en croire le site Russia-Armenia Info, le secret de la victoire réside dans le simple fait que l’armée azerbaïdjanaise (70 000 soldats) “s’est transformée en armée turque [744 000 soldats]”, ou plutôt est en train d’être absorbée par celle-ci. Ce qui corrobore la tendance actuelle de délégation progressive de la souveraineté de l’Azerbaïdjan au “grand frère” turc.
Selon le site, depuis la fin de la guerre de 2020, “l’armée azerbaïdjanaise fait l’objet d’une réforme radicale”. Concrètement, “tous ceux qui ont fait
Maderpost/ Courrier International