Les quotidiens de ce vendredi 16 février, parvenus à la rédaction de Maderpost font focus sur la décision rendue, hier, par le conseil constitutionnel qui annule le décret portant abrogation de la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 et la vague de libération des « détenus politiques ».
REVUE DE PRESSE – « Le conseil Constitutionnel désavoue Macky Sall et l’Assemblée », écrit à sa Une le Témoin. La publication informe que les sages exigent une présidentielle dans les « meilleurs délais » mais, se sont « abstenus » de donner une date précise pour tenir le scrutin.
Dans les colonnes de Bés bi (le jour), « le Conseil invite Macky Sall à fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délai » », ce qui fait remarquer le « Conseil si sage » de l’annulation du report de la présidentielle. A cet égard, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow pense que « c’est le bras de fer avec l’Assemblée nationale qui a motivé cette décision ». Le journal signale qu’un membre de cette juridiction, Cheikh Ndiaye, « accusé de corruption », n’a pas siégé ». Pendant ce temps, Karim Wade, passe « de grand gagnant à grand perdant » et l’interrogation reste sur Rose Wardini, candidate placée sous contrôle judiciaire pour double nationalité, « la grosse équation ».
Dans cette même ordre idée, Enquête révèle : « les Sages cassent le décret », « la date de l’élection présidentielle ne peut être reportée au-delà de la durée du mandat ». Néanmoins, le conseil laisse aux autorités compétentes la charge de fixer la nouvelle date de l’élection. La publication souffle que « cet après-midi, une audience est annoncée au palais entre le président et des acteurs politiques ».
« Les « sages » cassent tout », publie WalfQuotidien. C’est également l’impression de SudQuotidien qui recueilli l’avis de Jean Charles Biagui, enseignant chercheur en sciences politiques à l’UCAD : « cette décision est un camouflet pour le pouvoir », estime-t-il. Par ailleurs, son homologue Ndiogou Sarr, enseignant chercheur en droit public soutient : « le conseil n’a fait qu’appliquer le droit ».
L’Observateur souligne pour sa part le conseil constitutionnel annule le décret de Macky Sall « droit dans les ténèbres ». En effet, la date de la présidentielle : imbroglio entre « le meilleur délais » et le délai du 2 avril, inquiète la parution qui indique : « Macky entre camouflet et victoire, l’Assemblée nationale désavouée ».
Toujours sur les requêtes contre le report, « les « sages » jettent la loi et le décret à la poubelle », informe les Echos, ajoutant que « Macky Sall n’a pas dit son dernier mot ». Cependant, Son frére, Alioune Sall, et Zhara Iyane Thiam, membre de l’APR (Alliance pour la République) « saluent la mesure ». Mais, d’après le quotidien, l’interrogation est sur la date de la prochaine présidentielle.
Le quotidien national affiche en vedette : la « Présidentielle : le report acté ». « Le conseil constitutionnel, constatant l’impossibilité d’organiser l’élection (…) à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais », rapporte le Soleil. Dans un autre thème renseigne t-il, plusieurs détenus libérés, une « décrispation ».
Ce qui fait dire les Echos, « une vingtaine de détenus libérés comme par enchantement », alors que des charges très graves étaient pourtant retenus contre eux.
« Certains parmi eux étaient sous le coup de deux mandats de dépôt depuis plusieurs mois », enchaine Libération. « Un vent de liberté » a soufflé hier jeudi dans les prisons, pour militants, sympathisants ou activistes proches de Pastef, une « deuxième vague de libérations » attendue ce vendredi, nous dit-il.
VoxPopuli constate une décrispation de la tension, « vague de libération de détenus politiques ». De plus, l’option d’une libération de l’opposant Ousmane Sonko « est sur la table », selon Pierre Goudiaby Atepa.
En Sport avec Stades qui met sur la sellette de l’équipe type de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, sans un sénégalais, « une première depuis 2017 », retient-t-il. « Le Sénégal pénalisé par un parcours moins bon en 2023 », constate le quotidien du sport. En outre, la publication revient sur le nouveau classement de la FIFA, les « Lions de la teranga » sont « 17ème rang mondial historique », toujours « derrière le Maroc en Afrique ».
Maderpost