Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé le lancement de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes à l’occasion de la célébration, samedi, de la Journée mondiale de l’environnement. NATIONS UNIES – ‘’Nous atteignons rapidement un point de non-retour, concernant la planète’’, a-t-il alerté dans son message publié en perspective de cette journée célébrée chaque année le 5 juin par la communauté internationale. ‘’Nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés. C’est pourquoi, en cette Journée mondiale de l’environnement, nous lançons la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes’’, a-t-il annoncé. Selon lui, ‘’des gouvernements, des entreprises, la société civile et des particuliers uniront leurs forces dans une tentative mondiale inédite de soigner la Terre’’. ‘’La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un appel mondial à l’action’’, a expliqué M. Guterres, ajoutant qu’elle ralliera un appui politique, des recherches scientifiques et une aide financière, pour décupler les capacités de restauration. Chacun peut y contribuer, a-t-il dit. D’après la science, renseigne le SG des Nations Unies, ‘’ces 10 prochaines années sont notre chance ultime d’empêcher une catastrophe climatique, d’endiguer le flux de pollution et de mettre fin à l’extinction des espèces’’. Dans cette perspective, il a invité la communauté internationale à Inaugurer aujourd’hui’’ une nouvelle décennie, qui nous permettra enfin de faire la paix avec la nature et de garantir un avenir meilleur pour tous’’. ‘’Nos urgences, sur le plan environnemental, sont triples : perte de la biodiversité, dérèglements climatiques et pollution galopante’’, a-t-il déploré. ‘’L’humanité a pendant trop longtemps abattu des forêts, pollué des fleuves et des océans et épuisé des pâturages. Nous ravageons les écosystèmes qui sont le fondement même de nos sociétés. Nous courons le risque de nous priver d’eau, de nourriture et de ressources essentielles pour notre survie’’, a-t-il encore prévenu. Antonio Guterres estime que la dégradation du monde naturel compromet déjà le bien-être de 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de l’humanité. En restaurant les écosystèmes, a-t-il fait savoir, ‘’nous pouvons induire une transformation qui contribuera à la réalisation de tous les objectifs de développement durable’’, soulignant que ‘’la tâche est monumentale’’. ‘’Il nous faut replanter et protéger nos forêts. Il nous faut nettoyer les fleuves et les mers. Il nous faut verdir les villes. Ces gestes nous aideront à préserver les ressources de la planète, à créer des millions d’emplois d’ici à 2030, à dégager des revenus de plus 7 000 milliards de dollars chaque année et à éliminer la pauvreté et la faim’’, a-t-il souligné. Maderpost / Aps]]>
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