L’Algérie annoncé son adhésion à la Nouvelle Banque de Développement (NBD) des Brics, le groupe de grands pays émergents incluant Chine et Brésil, selon un communiqué du ministère des Finances publié samedi soir.
BRICS – L’adhésion de l’Algérie à la banque a été approuvée samedi par le Conseil des gouverneurs de la NBD présidée par l’ancienne cheffe d’Etat brésilienne Dilma Rousseff, lors de la 9ème réunion annuelle de cette instance au Cap, en Afrique du sud.
Créée en 2015 par le groupe des BRICS, la NDB est une banque multilatérale de développement conçue comme une alternative au FMI et à la Banque mondiale.
En adhérant à « cette importante institution de développement, bras financier du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud, ndlr), l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial », a souligné le ministère algérien.
Selon le communiqué, cette adhésion a été obtenue grâce « à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays » qui ont enregistré « des performances remarquables ces dernières années » et permis à l’Algérie d’être classée comme « économie émergente de tranche supérieure ».
L’adhésion à la NDB va, selon le ministère des Finances, offrir au pays, premier exportateur africain de gaz naturel, de « nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long termes ».
La mission principale de la NBD est de mobiliser des ressources pour financer des projets dans les marchés émergents et les pays en développement.
Fondée par les Brics, elle a déjà accueilli comme nouveaux membres le Bangladesh, les Emirats, l’Egypte et l’Uruguay et est considérée par le groupe comme une forme d’élargissement.
L’Algérie avait demandé à adhérer au club des Brics mais sa demande n’avait pas été acceptée à l’été 2023, ce qui avait provoqué un choc à Alger, au point que le président Abdelmadjid Tebboune avait déclaré en octobre dernier que le « dossier de l’adhésion aux Brics était clos et la page tournée ».
Le groupement avait accepté alors l’entrée de l’Egypte, de l’Ethiopie, de l’Arabie saoudite, de l’Iran et des Emirats arabes unis ainsi que de l’Argentine qui s’est retirée après l’élection de Javier Milei à sa présidence.
Maderpost / Dakaractu