C’est un pas de plus dans la structuration des cultures urbaines. Après la Maison des cultures urbaines dont l’objectif reste la formation, c’est au tour de la Place des cultures urbaines de voir le jour. Les sports de déplacement ont désormais leur haut lieu d’expression pour la somme de 350 millions Cfa.
CULTURE – A l’aube de la célébration des 50 ans du hip-hop, Dakar se positionne comme une place forte des cultures urbaines. Vendredi passé, la capitale a inauguré la 1ère Place des cultures urbaines (Pcu) de l’Afrique de l’Ouest.
5ème du genre sur le continent, la Pcu est une infrastructure culturelle et sportive. Elle se veut un haut lieu de mixité sociale. Les activités tournent autour de la pratique du skatebord, du roller, du Bmx. Des concerts et des événements culturels vont y être organisés, ainsi que des formations aux sports urbains.
D’une superficie de 2000 m2, le chantier de la Place des cultures urbaines a été démarré en 2016 pour un budget de 350 millions Cfa. Le chantier a accusé du retard à cause de la pandémie sanitaire. Elle comprend un parking de 700 m2 et 1300 m2 de skate Park. Des places de concerts y sont aussi érigées. Elle va accueillir le 1er novembre prochain, la Journée des cultures urbaines.
La Pcu est logée dans la commune de Grand-Yoff. Cette infrastructure de plus est le symbole d’une volonté politique de la Ville de Dakar, qui veut inscrire la capitale comme une place forte des cultures urbaines. En effet, c’est en 2018 que la Maison des cultures urbaines (Mcu) a été inaugurée à Ouakam.
« C’était en 2014 que l’ancien maire, Khalifa Ababacar Sall, a initié des discussions inclusives pour replacer Dakar comme la première capitale des cultures urbaines en Afrique. Il a créé la Maison des cultures urbaines, le premier centre de formation, d’animation et de documentation aux métiers des cultures urbaines », a rappelé Barthélemy Dias. « En 2011, le projet de la Mcu a pris forme. Aujourd’hui, elle accueille plus de 100 projets par an. C’est elle qui a fait naître la Place des cultures urbaines. L’ouverture coïncide avec les 50 ans du hip-hop. C’est le symbole d’une nouvelle ère. Notre objectif est de faire rayonner les cultures urbaines partout au Sénégal, plus particulièrement dans les 19 communes de la ville de Dakar », a affirmé Simon, le porte-parole de l’association Urban Consulting.
Maderpost / Le quotidien