Les impacts directs des derniers affrontements dans le secteur de l’éducation et de la formation ne laissent pas indifférente la Cosydep. Dans un communiqué en date d’hier, la structure dirigée par Cheikh Mbow dit constater que « des établissements scolaires et universitaires ont été particulièrement ciblés par des manifestants qui ont saccagé le mobilier et détruit plusieurs supports ; en plus des jets de lacrymogènes dans des écoles et universités ».
EDUCATION – Pour autant, elle a tenu à déplore « la violence exercée sur des enfants ainsi que les menaces de perturbation sur le dernier trimestre de l’année scolaire face à la précocité de l’hivernage, aux écoles pas toujours aux normes, aux grèves et autres suspensions de cours, aux arrestations d’élèves et d’enseignants ».
Relevant en outre l’imminence des examens de fin d’année car « étant officiellement à 2 semaines du CFEE, premier diplôme marquant la scolarité et à 5 semaines du BFEM et du Baccalauréat », la Cosydep appelle à la retenue pour sauvegarder l’école.
Non sans regretter particulièrement, qu’après la signature des accords historiques de février 2022, aucune rencontre n’a été convoquée 12 mois après la mise en place du comité de suivi.
Dans la même dynamique, Cheikh Mbow et cie font remarquer que « Mettre l’éducation à l’abri des rivalités et compétitions des acteurs politiques et la faire traverser cette période de turbulence socio-politique sans dommages doivent être un mot d’ordre unanime ». Et à ce niveau, « ne serait-ce que pour les enfants, le Chef de l’Etat est vivement sollicité pour trouver une issue heureuse de sortie de crise, en rapport avec les parties prenantes ».
Maderpost / Sud Quotidien