La question du 3e mandat, en Afrique de l’Ouest, doit être réglée par l’organisation sous-régionale a déclaré dimanche le Dr en Sciences politiques et journaliste René Massiga Diouf, par ailleurs René Massiga Diouf, chargé de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
CEDEAO – “Mais pas comme la CEDEAO qu’on voit actuellement avec à la tête des chefs d’État qui se soutiennent mutuellement au lieu de s’occuper des questions et des intérêts des populations. Je crois que la CEDEAO doit veiller à trouver une entité indépendante qui puisse lui permettre un peu de prendre en charge cette question”, argumente l’un des invités de Lr du temps, sur iRadio et Itv, ce dimanche, 25 octobre.
Son co-débatteur, El Hadji Souleymane Gassama dit Elgas, écrivain et docteur en Sociologie, lui, parle d’immaturité démocratique chronique dans la plupart des pays du continent dont la Guinée qui sort d’une présidentielle endeuillée et dont les résultats (Alpha Condé réélu au premier tour avec près de 60% des voix) sont contestés.
“La démocratie très souvent quand on en parle, en Afrique, c’est juste pour parler des élections. Or, les élections ne sont pas constitutives ou exclusivement caractéristiques de la démocratie. La démocratie, c’est tous les segments de la société, et énormément de choses qu’on ne voit pas dans beaucoup de pays africains. Parce qu’il ne faut pas généraliser parce qu’il y a des pays qui s’en sortent mieux que d’autres. C’est pourquoi j’ai parlé d’immaturité démocratique chronique, en Guinée et extensible à d’autres pays africains.”
Après la Guinée (Conakry), le 18 octobre dernier, ce sera le tour de la Côte d’Ivoire où la présidentielle est prévue le 31 octobre prochain. La situation pré-électorale est ensanglantée avec plus d’une dizaine de morts déjà dénombrée à une semaine du scrutin.
Maderpost / Emedia