Certains le taxent de s’être rapproché du régime en place. Mais, Khalifa Sall a tenu à balayer ces critiques. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Enquête, il a tenu à faire des précisions.
PRESIDENTIELLE 2024 – “Vous savez, on nous prend souvent pour cible, à tort. Les actes que nous posons sont appréciés différemment, en fonction de paramètres qui, souvent, se nourrissent de la subjectivité, de la passion, de l’ambition, etc. C’est facile de jeter des mots, mais c’est plus difficile de leur donner une réalité tangible. Ce qui est sûr, c’est que je suis dans l’opposition depuis 23 ans. Quand le président Macky Sall est venu au pouvoir en 2012, j’étais maire de Dakar depuis trois ans. J’ai été élu deux fois maire et deux fois député dans l’opposition. C’est vous dire que si je voulais me rapprocher du pouvoir, je l’aurais fait depuis long-temps. Les propositions et les possibilités n’ont pas manqué” souligne Khalifa Sall dans les colonnes de Enquête.
“Pourquoi attendre maintenant pour me rabibocher avec le pouvoir ? J’ai été victime d’une grande injustice dans le passé, mais je redis encore qu’il n’y a pas de place ni pour la rancune ni pour la rancœur dans mon cœur et dans mon esprit. La charte de Yewwi fait de ma participation à la Présidentielle une exigence. Si cette participation doit passer par un dialogue politique public et ouvert à tous, je ne vois pas pourquoi on devrait me dénier ce droit ? D’autant plus que rien ne m’a été proposé en retour pour satisfaire cette exigence. Le souci du Sénégal est ma seule boussole.”
Maderpost / Igfm