Placée en garde à vue hier après son audition par les éléments de la Brigade de la protection des mineurs de la Sûreté urbaine (Su), Ndella Madior Diouf passe une fin de semaine très compliquée. Face aux enquêteurs, la fondatrice de l’orphelinat “Keur Yermande” a répondu aux questions.
SURETE URBAINE – Lors de son interrogatoire, Ndella Madior Diouf a affirmé avoir introduit une demande pour l’ouverture de sa pouponnière. Or, l’enquête a révélé que celle-ci fonctionnait sans autorisation d’ouverture depuis 2022, recevant ainsi “en toute opacité” des enfants âgés de zéro (0) à seize (16) mois, renseigne Libération.
Et d’ajouter que ses explications concernant le décès de deux des enfants dans des conditions troubles n’ont pas convaincu les limiers. Ce, même si les nounous seront aussi entendues.
Interrogée sur les noms des célébrités, donnés aux enfants comme Mariéme Fall Sall, Ousmane Sonko, Youssou Ndour, Ndella Madior Fall a soutenu : “tout ceci était pour faire ambiance“, s’est-elle défendue, mais le hic est que les limiers soupçonnent “une escroquerie“, soulignent nos confrères de Libération, qui indiquent que Ndella Madior est poursuivie pour “homicides involontaires, maltraitance sur des enfants, et exploitation d’une pouponnière sans autorisation.”
Pour rappel, la fondatrice de l’orphelinat “Keur Yermande” a été cueillie après avoir refusé de déférer à une convocation suite à une plainte d’une femme qui aurait été rançonnée pour récupérer son bébé placé dans la pouponnière avant de préciser que Ndella Madior Diouf « s’est engluée dans les contradictions face aux policiers”, nous apprend Libé.
Maderpost / Igfm