En 1981, à Paris, Issei Sagawa tue et mange Renée Hartevelt, une Hollandaise de 23 ans. Le meurtrier a expliqué avoir assouvi un fantasme qui le suivait depuis des années.
SOUVENIRS – Le 13 juin 1981, en fin d’après-midi, un taxi récupère un jeune asiatique qui porte deux valises en carton bouilli. Il demande au chauffeur de le conduire au bois de Boulogne. Sur place, l’homme traîne ses lourdes valises. Il hésite à les jeter à l’eau, mais un couple l’observe.
Il pousse les valises dans un buisson et file rapidement. Le couple qui observe l’homme s’approche des valises et découvre à l’intérieur des paquets contenant un corps découpé. La brigade criminelle arrive rapidement sur les lieux et constate un meurtre d’une grande sauvagerie.
Le corps est transporté à l’Institut Médico-légal. La victime est une jeune femme qui semble être âgée entre 25 et 30 ans, la peau claire. Elle a été tuée d’une balle de 22 long rifle dans la tête. Il manque certaines parties de son corps et elle a été violée après avoir été tuée. Un appel à témoins va être lancé et va permettre de conduire les autorités au domicile d’un étudiant japonais, qui vit en France : Issei Sagawa, 32 ans.
Le chauffeur de taxi fait vite le rapprochement avec son client chargé quelques jours plus tôt. Les policiers ont donc une adresse. Ils arrêtent Issei Sagawa, devant son immeuble. Dans son studio, ils retrouvent les papiers d’identité de la victime : Renée Hartevelt. Il y a des tâches de sang en partie nettoyées sur la moquette et une carabine 22 long rifle posée dans un coin. Le réfrigérateur est rempli de petits sacs contenant des parties du cadavre. Issei Sagawa avoue aux policiers qu’il a tué Renée pour la dévorer.
Au 36 quai des orfèvres, les policiers font face à celui qui va rapidement être surnommé « le Japonais cannibale ». Issei Sagawa, 1m52 pour 35 kilos, explique avoir rencontré Renée Hartevelt à l’Université Paris III où il prépare un doctorat en littérature comparée et explique son crime aux enquêteurs.
Il précise que le cannibalisme est un fantasme qui le suit depuis des années. Il avait d’ailleurs déjà proposé à une prostituée d’acheter un bout de sa chair. Sans succès.
Maderpost/ RTL