Le Sénégal peine à sortir de la zone rouge dans le classement de l’indice de perception de la corruption de Transparency international. Il conserve le même score de 45/100 depuis quatre années. Le mal persiste, donc, malgré tous les instruments et l’arsenal juridique et institutionnel mis en place.
CORRUPTION – « C’est l’impunité qui favorise la résistance à la corruption au Sénégal », diagnostique, d’emblée, Elimane Haby Kane, président du Think Tank Legs Africa, dans Sud Quotidien. Dans ce sillage, il souligne que c’est “le maillon faible manquant au niveau de la sanction qui pêche. « De ce fait, les instruments mis en place restent “inefficaces bien qu’ils soient fournis ».
Il appelle, à cet effet, les pouvoirs exécutif et judiciaire à réguler : « si à ces deux niveaux-là (le président de la République, et la justice) l’autorité est ferme et irréprochable en sanctionnant les coupables, je pense sincèrement qu’on arrivera à y mettre fin. »
En attendant, la petite corruption gangrène le petit, regrette Kane. Qui alerte : « c’est presque devenu un système, et c’est ceux qui résistent à la corruption qui sont marginalisés dans ce pays ».
Maderpost / Emedia