Idrissa Seck, le président de Rewmi, justifie sa décision relative à la destitution de son désormais ex-numéro 2, Déthié Fall après que ce dernier a tenu à l’Assemblée nationale un discours tranchant désormais des intérêts nouveau du parti qui a rejoint la mouvance présidentielle.
POLITIQUE – Chez Idrissa Seck, on ne crache pas dans la soupe dans laquelle on plonge sa cuillère même si ce n’est pas le défpit ou les frustrations qui manques. Voici comment il faut comprendre la destitution du désormais ex-numéro qui a tenu un discours tranchant pouvant mettre du sable dans le couscous du deal libéral ou rassemblement de la famille bleue autour d’un projet dont l’horizon renvoie à 2035, autrement dit à la succession de Macky Sall qui se travaille dès à présent et qui ne saurait et devrait favorable à un certain Ousmane Sonko dont la cote va monter.
Face à ses ouailles, ce dimanche 29 novembre, dans la salle du cyber campus, faisant office de siège du parti Rewmi, le tout nouveau président du Conseil économique, social, et environnemental (CESE), n’a pas ainsi présenté les choses, même si la discipline et l’effacement et surpassement au profit d’un autre sont restés constant dans son discours. Quoi qu’il en soit, il s’est montré intraitable, comme le rapporte Emedia. Personne à bord de Rewmi ne viendra torpiller le projet.
« Quand je quittais Benno Bokk Yakaar (BBY, coalition présidentielle), en 2013, je savais que je pouvais perdre deux ministres que j’avais fait nommer au gouvernement, et cela ne m’a pas arrêté, par principe. Parmi eux pourtant, un ami très proche (Oumar Guèye) dont le fils aîné est mon homonyme et l’une des filles est l’homonyme de ma femme. Si je l’ai fait à l’époque, par principe, vous comprendrez fort aisément que perdre un député ne sera pas un problème pour moi », a-t-il d’emblée expliqué.
« Il y a quelqu’un à qui j’ai parlé deux fois en lui disant que son absence dans la sélection des gens qui devaient aller au gouvernement était une décision réfléchie, il m’a avoué que sous la pression de certains de ses proches, il a quand même mal vécu ma décision. Ce que je comprends, que ses proches ne voient que lui et s’occupent que de son intérêt à lui. Ils ne connaissent pas tous les autres ayants droit du parti, qui sont plus anciens dans mon sillage, que le monsieur en question. Et je lui ai dit ok, mais tant que tu ne seras pas guéri, complément et émotionnellement de cette difficulté, abstiens-toi de parler. Parce que si tu parles forcément l’émotion vécue transparaitra. Attends, attends, attends que le temps fasse son œuvre…Apaise, apaise, apaise tes proches. », a dit Idrissa Seck.
Concluant, il a ajouté : « mais rappelle-toi, qu’un jour, tu étais assis à ma table avec deux de tes frères, et j’ai décidé de donner un poste de député, et l’un de ses frères-là, ne m’a jamais rien demandé. Et ce jour-là, il m’a demandé pour la première quelque chose que je lui ai refusée. Et il l’a vécu avec dignité pourtant l’argument qu’il m’a servi ce jour-là était décisif, lourd et fondamentalement vrai. », a-t-il ajouté.
Les exigences du deal s’imposent à tous à Rewmi, y compris son boss que beaucoup de cadres du parti présidentiel (APR) ne voient pas cheminer trop longtemps avec Macky Sall, encore qu’ils pourraient le souhaiter parce que beaucoup à perdre et ce n’est pas le limogeage de grosses ponte dans le gouvernement dissout récemment qui diront le contraire.
Maderpost / Emedia