Après la décision de Macky Sall de ne pas se présenter pour la Présidentielle de 2024, c’est le temps des réactions. Le leader du parti Rewmi, qui a réagi sur Seneweb et la 7tv, a plaidé pour une élection libre et inclusive. Concernant le cas Ousmane Sonko, qui risque d’être inéligible à cause de sa condamnation pour diffamation et celle de l’affaire Sweet Beauté, Idrissa Seck soutient que « les décisions de Justice doivent être appliquées à la lettre ». Selon lui, « dans toutes les sociétés, c’est comme ça que cela se passe, et même dans les plus grandes démocraties qu’on cite souvent en exemples ».
PRESIDENTIELLE 2024 – Poursuivant ses propos, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ajoute : « Mon souhait, c’est que tous puissent participer à cette élection, mais pour le cas Ousmane Sonko, je dis que si la Justice s’abat sur lui, il n’a qu’à attendre les prochaines élections parce qu’il est encore jeune.»
Pour Idrissa Seck, si une décision de Justice n’est pas exécutée, ce sera la porte ouverte à toutes les dérives. D’après lui, « des milliers de Sénégalais sont actuellement dans les prisons, pour avoir été condamnés ».
Exemple à l’appui, M. Seck rappelle que « chaque jour que Dieu fait, les décisions de Justice font l’objet de controverses dans de grands pays comme la France ou les Etats-Unis, mais elles sont tout de même exécutées ».
Il faut noter que Idrissa Seck, candidat à la prochaine Présidentielle, a toujours soutenu que le Président Sall n’avait pas droit à un troisième mandat.
S’agissant des cas Karim Wade et Khalifa Sall, le leader du parti Rewmi avait plaidé pour la révision des articles L29 et L30 du Code électoral afin qu’ils retrouvent leur éligibilité.
Maderpost / Lequotidien.sn