À Hong kong, de nouvelles peines de prison ferme sont tombées pour huit militants qui avaient organisé, participé, ou qui avaient incité à participer à la veillée du souvenir de Tianamen, l’an dernier alors que pour la première fois en trente ans, cette veillée avait été interdite pour raisons sanitaires.
TIANAMEN – Les huit accusés, parmi lesquels quatre piliers de l’opposition pro-démocratie de Hongkong ont écopé de peines allant de quatre mois et demi à quatorze mois de prison ferme. Aucun n’a eu de sursis. Et ce, pour la veillée annuelle du 4 juin qui n’a pas existé techniquement, puisque les organisateurs avaient bien noté l’interdiction et avaient simplement indiqué leur intention de se rendre au lieu habituel à titre individuel. Mais quelques dizaines de milliers de personnes ont fait comme eux.
Lee Cheuk-yan lourdement condamné
Le plus lourdement condamné est Lee Cheuk-yan, un vétéran de l’Alliance de Hong Kong, l’Alliance en soutien aux mouvements patriotiques et démocratiques de Chine, le mouvement qui, depuis 1989, a systématiquement organisé une veillée le 4 juin à Hongkong en souvenir du massacre des étudiants chinois à Pékin aux abords de la place Tiananmen.
Treize mois de prison pour Jimmy Lai
Jimmy Lai, le fondateur du Apple Daily, le journal pro-démocratie le plus populaire de Hong Kong, acculé à la fermeture par la police en juin dernier, a, quant à lui écopé de treize mois de prison. Il ne s’est pas rendu dans le parc Victoria mais la cour a estimé que le fait qu’il ait allumé une bougie devant la presse, ce soir là, était, de par son statut, une incitation.
Maderpost / Rfi