Le prix du pain risque de connaitre une augmentation. Face à la presse ce mardi, la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, par le biais de leur président Amadou Gaye lance un appel au chef de l’Etat, Macky Sall « d’atténuer la souffrance des boulangers et veiller à l’application et à l’applicabilité des dispositions du décret et des arrêtés ».
FNBS – « Nous vivons une situation inexplicable sur la situation de la production du pain. Nous ne comprenons pas la hausse de l’électricité, qui a multiplié nos problèmes par trois (3). La hausse aussi des autres intrants font beaucoup de mal. C’est pour cette raison que les boulangers ont décidé d’arrêter la production, pour parler à l’Etat et aux populations », a déclaré le président Amadou Gaye dans des propos rapportés par Emedia.
Toutefois, d’après la source, les boulangers posent leurs conditions pour éviter une éventuelle hausse du prix du pain :
• « Nous solliciterons une hausse minimum de 50 F sur la baguette standard
• De trouver des leviers pour la baisse du prix de l’électricité, car le pain est un produit social. Nous devons avoir une tarification spécifique sur le woyofal (Pas de 1er ou 2ie ou 3ie tranches), et la suspension de la tva sur nos factures d’électricité en attendant de trouver des solutions. Expliquer que certaines boulangeries qui sont au réel ne peuvent pas faire de déduction de la tva avec woyofal ;
• De procéder à la baisse des droits de douane sur la levure et les améliorants qui ont occasionnés la hausse vertigineuse de ces intrants.
• D’annuler la méthode de pesée du pain dans nos boulangeries qui n’est pas conforme ; car le pain est une matière vivante
• Le respect de la réglementation du décret 2277 du 31 décembre 2019 ( De cesser de donner des dérogations sans motivation pour les ouvertures de boulangeries , d’arrêter la vente du pain dans les boutiques et la livraison par les pousses- pousses, etc.) », proposent-ils.
Ainsi, d’après toujours Emedia, « la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal et Le regroupement des Boulangers du Sénégal, entreront en conclave avec les différents responsables régionaux, afin de statuer sur la conduite à suivre si les autorités ne répondent pas à temps à nos revendications. Un mot d’ordre sanctionnera la fin des travaux. Toutes les options sont à prévoir », relate-t-il.
Maderpost