Après le premier baril de pétrole en juin dernier, le Sénégal attend son premier mètre cube de gaz de Gta d’ici novembre. « Dans trois ou quatre mois», a annoncé, ce mercredi, le Pdg de BP,, selo Bès Bi. Un gisement estimé à 900 milliards de mètres cubes que le Sénégal partage avec la Mauritanie.
HYDROCARBURES – Le géant britannique de l’énergie, BP, espère obtenir le premier gaz de son projet de l’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (Flng) de Grand Tortue Ahmeyim (Gta) vers octobre-novembre. « Nous envisageons d’introduire le premier gaz dans le système pour commencer tous les tests de pression. Au cours des trois ou quatre prochains mois, je pense que ce serait un moment confortable à dire », a déclaré Murray Auchincloss, Pdg de BP, ce mercredi sur lngprime.com, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre de BP et le calendrier des premières cargaisons de Gta.
M. Auchincloss a déclaré que le Major continue de faire de « bons progrès » sur le projet. « Nous devons évidemment effectuer des tests d’étanchéité pour nous assurer que tout va bien. Et une fois les tests d’étanchéité effectués, nous passerons au démarrage des unités de réfrigération à l’intérieur du Flng, puis nous pourrons commencer à constituer des cargaisons », a-t-il précisé.
Il faut noter que L’unité Flng est au cœur du développement de la phase 1 de Gta, exploitée par BP avec ses partenaires Kosmos, Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures (Smh). M. Auchincloss a ajouté que BP et ses partenaires sont en train de « raccorder tous les équipements et devront commencer à acheminer du gaz relativement bientôt ».
900 milliards de mètres cubes attendus
Les réserves du champ de Gta que le Sénégal partage avec la Mauritanie sont estimées à 900 milliards de mètres cubes. Début mars dernier, le Sénégal avait intégré le Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) portant à 20 le nombre des États membres de ce cercle encore restreint qui représentent 70 % des réserves mondiales prouvées de gaz et 51 % des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (Gnl), rapportait Jeune Afrique.
Ce premier gaz du Sénégal est si attendu que, dans un rapport paru fin septembre 2022, la Banque mondiale estimait que l’entrée en production des gisements d’hydrocarbures devrait quasiment doubler la croissance de l’économie sénégalaise entre 2022 (alors à 4,7 % selon le Fmi) et 2024. Le premier baril de pétrole a été produit le 11 juin dernier par le champ Sangomar avec l’opérateur Woodside.
Maderpost / Emedia