La Cour d’Appel de Paris a validé, mardi, le non-lieu prononcé en juillet dernier dans le dossier des accusations de viol qui visaient le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
JUSTICE – Les deux premières plaintes de Sophie Spatz-Patterson, accusatrice du locataire de Beauvau, ont été classées sans suite avant qu’elle ne saisisse à nouveau la justice en 2020, comme le souligne BFMTV.
Dans son ordonnance de non-lieu rendue en juillet, la juge d’instruction, citée par la même source, avait en effet considéré que la plaignante « a délibérément choisi d’avoir une relation sexuelle avec lui dans le but de voir son affaire pénale rejugée ».
Gérald Darmanin a, pour sa part, toujours nié les faits même s’il a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec celle qui l’accuse.
La plainte qui vise le ministre concerne des faits qui remontent à l’année 2009 et pour lesquels il est accusé d’avoir réclamé des faveurs sexuelles à la plaignante, en échange de son intervention dans un dossier judiciaire alors qu’il était conseiller aux affaires juridiques de l’UMP (devenu depuis Les Républicains).
Maderpost / Anadolu Agency