Dans une note repris sur Seneweb, l’activiste dénonce ce qu’il qualifie de «scandaleux» et interpelle le chef de l’Etat sur de supposés agissements de la directrice Maimouna Cissokho.
FORMATION – «Sept concitoyens ont pris la place d’autres animateurs polyvalents des cases des tout-petits qui devaient aller en formation pour commencer à percevoir des salaires», s’interroge Guy Marius Sagna.
«Trente-deux enseignants du préscolaire public recensés en 2019, dans les 650 enseignants devant faire une formation après plus de 10 ans de bénévolat pour certains, ont vu leurs noms remplacés par d’autres, parce qu’ils sont filles, fils ou épouses de maires ou d’agents de l’Agence nationale de la case des tout-petits», souligne le membre du Frapp France dégage.
Ainsi, poursuit-il, «cette formation est réservée aux enseignants qui ont fait des années de bénévolat dans les cases des tout-petits. Si nous prenons l’exemple des sept, les six n’ont jamais été enseignants dans ces cases et la septième n’est entrée dans une case des tout-petits que deux semaines avant la publication des noms de celles et ceux devant aller en formation», révèle l’activiste qui donne par ailleurs les noms des sept personnes concernées.
1- Haby Baldé
2- Aminata Cissé Sy
3- Mariama Sy
4- Lalla Diedhiou
5- Awa Rall
6- Ramatoulaye Seydi
7- Aissatou Sow
«Monsieur le Président de la République, voilà comment vous et les militants de votre parti vous envoyez la jeunesse de notre pays mourir dans le désert du Sahara, dans l’océan Atlantique ou la mer Méditerranée. Voilà comment vous avez tué l’espoir ! Dans un pays où les trafiquants de faux billets, de drogue, de passeports diplomatiques, voleurs de deniers publics… sont libres, la place de celles et ceux qui battent pour un autre Sénégal est en prison. C’est cela la justice néocoloniale», indique GMS.
Maderpost / Seneweb
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