Selon les articles L247 et L282 du Code électoral, “les listes de candidats sont astreintes au dépôt d’une caution qui doit être versée à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), par le mandataire du parti politique, de la coalition de partis politiques ou de l’entité regroupant des personnes indépendantes. Le montant de la caution est fixé par arrêté du ministre chargé des élections après avis des partis politiques légalement constitués, des coalitions de partis politiques, ou des entités regroupant des personnes indépendantes, au plus tard 150 jours avant la tenue des élections territoriales de janvier 2022”. ELECTIONS LOCALES – C’est dans ce contexte que le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome, chargé de fixer la fameuse caution, a rencontré les représentants des partis politiques légalement constitués et de candidats indépendants, pour fixer le montant de la caution. En attendant de trancher au plus tard le 25 août, la tutelle a salué la tenue de la rencontre, indiquant qu’il “s’agit là d’un précieux outil d’aide à la prise de décision dans une démarche inclusive et participative.” Aussi, “soucieux de respecter cette exigence légale”, il a invité “les acteurs à des discussions ouvertes sur le montant de la caution, condition de recevabilité des candidatures aux prochaines élections départementales et municipales.” Seul bémol, les acteurs ne parlent pas le même langage. Après près d’une heure de débat, entre la majorité présidentielle et les autres acteurs politiques, chacun a livré sa position. Benoît Sambou, plénipotentiaire de la Coalition Benno bokk yakaar (BBY), déclare que la majorité présidentielle campe sur sa position de départ. “Nous demandons de proposer comme nous l’avions déjà fait, lors du dialogue (politique), de fixer la caution à vingt millions F CFA, pour chaque type de scrutin. Cela veut dire que pour les élections municipales communales, que la caution soit fixée à vingt millions F CFA, et pour les élections départementales, que la caution soit (également) fixée à vingt millions F CFA”, soit quarante millions F CFA, défend-il. Selon le responsable de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir), “il y va de la survie de notre démocratie, de la crédibilité de notre processus électoral, d’autant plus que la caution étant remboursable”. Pour les mêmes échéances, le pôle de l’opposition propose beaucoup moins. “Nous avons proposé dix millions, à raison de cinq millions par type d’élection. Cette proposition, il est important de le rappeler, entre en droite ligne avec les recommandations que les experts évaluateurs avaient fait sur la question de la caution”, se démarque Aldiouma Sow, plénipotentiaire du pôle de l’opposition. Il ajoute : “aujourd’hui, de qui est en jeu, c’est de préserver la liberté de candidature. Mais au-delà de cette liberté de candidature, il s’agit d’élections locales, surtout de préserver le mouvement associatif local, sans lequel, le premier pilier de la décentralisation à savoir la participation perd tout son sens”. Le dernier mot appartient au successeur d’Aly Ngouille Ndiaye. Maderpost / Emedia]]>
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