La ministre de la Femme, de la famille et de la protection des enfants, Fatou Diané Guèye, était à la rencontre des populations avant-hier mardi, à Keur Massar pour s’enquérir de l’affaire des talibés violés, renseigne Seneweb.
PROTECTION DES ENFANTS – Viol sur mineur, maltraitance, négligence sont des faits cruels auxquels sont exposés assez souvent les enfants, pouvant leur coûter la vie ou anéantis leur avenir.
Ainsi, mesurant ses responsabilités face à l’affaire de ces enfants talibés violés à Diakhaye dans le département de Keur Massar depuis deux semaines, de même qu’avec le récent scandale qui avait eu lieu à la pouponnière Keur yeurmandé, la ministre de la Femme et de la Protection des enfants, en visite mardi dans le dernier département de Dakar, a annoncé des mesures idoines pour mettre fin aux problèmes liés au non-respect des droits de l’enfant.
Dans cette logique, Mme Fatou Diané Guèye plaide d’abord pour le recensement des daaras au niveau national.
Elle invite également les maires des six communes de Keur Massar à attribuer des terrains pour la construction de cases des tout-petits.
« La problématique de la petite enfance, ce n’est pas seulement à Keur Massar. C’est une problématique à l’échelle nationale parce que peut-être dans le cadre de nos politiques publiques, la partie de la petite enfance n’avait pas été bien intégrée. Mais nous avons déjà commencé à corriger pas mal de textes et à proposer une meilleure approche pour mieux accompagner la petite enfance”, déclare la ministre sur RFM.
Elle poursuit : “Nous sommes également en discussion avec les maires des communes de Keur Massar pour qu’ils nous autorisent l’accès aux terres, afin de pouvoir construire des cases des tout-petits, parce que pour construire ces cases, il faut d’abord de l’espace et si les maires nous attribuent des espaces aménagés, nous pouvons venir équiper et mettre en place des cases pour les enfants.
Nous sommes là pour sensibiliser pour que ces genres de cas ne se répètent plus. En cas de violence ou de mauvaise gestion des daaras, nous comptons mettre en place un dispositif d’alerte et de prise en charge pour permettre à la communauté d’alerter et de dénoncer la mauvaise gestion des daaras.
Nous sommes en train de mener une enquête également sur les daaras, crèches et pouponnières pour avoir une politique claire du secteur” a souligné la ministre.
Maderpost / SGS (stagiaire)