Ça sent le roussi dans les rangs de Pastef. La nomination de Aoua Bocar Ly Tall au CNRA a plongé les patriotes dans un malaise qui porte encore ses séquelles. Fadilou Keïta remet l’huile sur le feu après la sortie d’Ousmane Sonko qui appelle au calme et à la retenue.
PASTEF – Le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) revient à la charge et soutient qu’« au-delà de nos erreurs, ce qui s’est passé hier me semble extrêmement grave pour la viabilité du « PROJET » pour lequel nous nous battons ».
Mieux, Fadilou Keïta estime que « ce « PROJET » ne peut pas se résumer à la seule personne d’Ousmane SONKO même s’il en est le porte étendard. Nous nous sommes tous battus avec la même dignité, la même ferveur et avec une implication parfaite ».
Très en verve, le fils de Nafi Ngom Keïta, ancienne patron de l’Ofnac, affirme sans sourciller que, « nos places au sein de Pastef_Les_Patriotes ne nous sont pas offertes et ceux qui sont dans certaines instances du parti le savent ». Il exige ainsiun « respect mutuel ».
« Nous sommes loin d’être dans le suivisme ou des hommes qui accepteraient n’importe quelle situation parce qu’ils sont DG, ministre ou autres », rappelle M. Keïta.
« Nous avons fait face à Macky SALL en étant au cœur de l’administration avant qu’il ne finisse par nous amener en prison pour 14,5 mois. Rien de nos situations actuelles ne peut nous éblouir à telle enseigne qu’on s’y perdrait du fait de la poursuite d’un quelconque privilège. Si ce n’était pour une référence, ma propre mère me suffit amplement », tonne-t-il sur sa page Facebook.
Le patron de la CDC dénonce, par ailleurs, une « machination » « entretenue par certains responsables ».
Fadilou Keïta reste déterminé à combattre l’injustice d’où qu’elle provienne et s’engage à rester ferme sur cette conviction. « Je ne regarde personne dans ce projet en me disant qu’il aime le Sénégal plus que moi, personne (je le jure devant Dieu). C’est l’injustice qui m’a amené en politique et je la combattrais d’où qu’il se manifeste.
Nous serons jamais passif face à l’injustice, ne serait-ce que pour les pertes en vies humaines, pour notre crédibilité et notre responsabilité face à l’histoire ».
Maderpost