Placé en détention pour « diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la république », l’activiste Bah Diakhaté dénonce qu’il a été convoqué une nouvelle fois par l’Etat du Sénégal pour des accusations couvertes par une loi d’amnistie.
BAH DIAKHATE – « Je m’adresse à l’opinion nationale et internationale pour informer des faits graves et injustes dont je suis actuellement victime. À deux reprises, j’ai été convoqué par l’État du Sénégal, par l’intermédiaire de ses services, pour des accusations couvertes par une loi d’amnistie », a déclaré Bah Diakhaté à travers un message parvenu à Maderpost.
Selon l’activiste, ces convocations constituent « une violation flagrante des droits fondamentaux et des principes de justice auxquels nous devons tous adhérer », dit-il avant de souffler que les faits pour lesquels il est poursuivi ont été amnistiés, « rendant ces poursuites illégales et injustifiées ».
« Mes avocats ont été informés de la situation et sont déterminés à tirer toutes les conséquences de droit pour défendre mon honneur et mes droits. Nous userons de tous les moyens légaux à notre disposition pour faire respecter la loi et garantir que justice soit faite », argue-t-il.
Par ailleurs, l’activiste tient à remercier toutes les personnes ainsi que les Activistes et rappelle l’importance de rester vigilants face à toute forme d’injustice et d’oppression. « Il est important que les lois soient respectées et appliquées de manière équitable pour tous », conclu-il.
Bah Diakhaté a, en effet, été extrait de sa cellule de prison ce mardi 28 mai 2024 et conduit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic), à l’issue d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup, de Sam Djiko Yi.
Maderpost