Le FSB -les services de sécurité russes- a présenté les conclusions et les détails de son enquête sur l’attaque sur le pont de Kertch, qui relie la Crimée au territoire russe. Selon la RFI, huit personnes sont suspectées de participation à l’attaque à l’explosif sous coordination de Kiev. Deux autres projets d’attentats également imputés à l’Ukraine auraient été déjoués.
UKRAINE – Photos et vidéos d’inspection du camion, clichés des auteurs présumés, les éléments de l’enquête du FSB sont partout dans les médias russes ce mercredi matin. Cinq Russes et trois Ukrainiens et Arméniens ont été interpellés, disent les services de sécurité, services qui communiquent des détails très précis : dissimulation de l’engin explosif dans 22 palettes de rouleaux de film plastique, pour un poids total de 22 770 kilos.
La même source révèle, le trajet complet des explosifs tel que le FSB le retrace est aussi exposé : départ début août par bateau du port d’Odessa vers un port de Bulgarie, un autre en Géorgie puis expédition vers l’Arménie et enfin, la Russie par voie routière. La coordination est signée Kiev, dit encore le FSB.
Deux autres attentats déjoués
Kiev aurait aussi préparé deux autres attentats. L’un via un Ukrainien de 50 ans entré par l’Estonie avec deux lance-missiles portatifs Igla, du matériel de conception soviétique qu’il aurait ensuite stocké dans son garage, pour, dit encore le FSB, mener des « actes de sabotage et de terrorisme » dans la région de Moscou.
L’autre attentat qui aurait été déjoué aurait été planifié via une bombe contre un centre logistique à Bryansk, une ville russe située non loin de la frontière ukrainienne.
Maderpost