Le président Joe Biden, 79 ans, a affirmé dans une interview à la chaine ABC, diffusée mercredi 22 décembre, qu’il serait encore plus déterminé à se représenter si Donald Trump se portait candidat à l’élection présidentielle de 2024.
CANDIDATURE – « Cela augmenterait les chances que je me présente ». Pour, Joe Biden, la chose paraît entendue : si Donald Trump se porte candidat à la présidentielle de 2024, il sera encore plus déterminé à briguer un second mandat. Le président démocrate de 79 ans s’exprimait lors d’une interview à la chaîne ABC, diffusée mercredi soir 22 décembre.
À la question de savoir s’il serait candidat à sa propre réélection, Joe Biden a répondu « oui ». « Mais écoutez. Je suis quelqu’un qui respecte beaucoup le destin […]. Si j’ai la santé que j’ai maintenant, si je suis en bonne santé, alors je me présenterai à nouveau. »
Et si cela signifiait qu’il aurait de nouveau à affronter Donald Trump, 75 ans ? « Vous essayez de me tenter, a-t-il répondu avec un sourire. « Bien sûr, pourquoi ne me présenterais-je pas face à Donald Trump s’il était candidat ? Cela augmenterait les chances que je me présente. »
Donald Trump continue à marteler, sans fondement, que l’élection présidentielle de 2020 qui l’a opposé à Joe Biden était « frauduleuse » et qu’elle lui a été « volée ».
Kamala Harris peine à trouver sa place
L’ex-président républicain, dont des partisans ont attaqué le Capitole le 6 janvier dernier pour empêcher la certification de la victoire de son rival, a laissé entendre ces derniers mois qu’il pourrait briguer un autre mandat.
Joe Biden, dont le grand âge alimente les spéculations sur ses intentions pour 2024, a déjà fait savoir qu’il prévoyait de se représenter. Alors que sa vice-présidente Kamala Harris a d’abord été considérée comme son héritière naturelle, Washington bruit de rumeurs sur sa relation avec le président et sur son avenir politique.
Kamala Harris, 57 ans, semble peiner à trouver sa place à la Maison Blanche, où elle est chargée de missions particulièrement délicates ayant trait à l’accès des minorités au vote ou aux origines de la crise migratoire à la frontière sud avec le Mexique.
Maderpost / Rfi