Le drame de l’émigration clandestine de la pirogue partie de Fass Boye et secourue au large Cap-Vert a été largement mis en exergue par les quotidiens de ce jeudi 17 août, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Le retour de l’émigration clandestine à la suite du drame au large de Cap-Vert où une pirogue ayant pris départ à Fass Boye, le 10 juillet dernier, avec à son bord « 101 personnes », fait remarquer SudQuotidien, « la saignée ne s’estompe pas ». Selon le Professeur Aly Tandian, les Etats de départ de migrants irrégulières « doivent sortir de la gestion de la migration au profit d’une gouvernance des migrations ». Dans un entretien avec le journal, le président de l’Observatoire Sénégalais des migrations analyse le cas du Sénégal, pour lui, les politiques et lois ayant montré leur limite, « une réponse aux migrations irrégulières ne devrait pas se limiter aux services du ministère de l’intérieur et du ministère des affaires Etrangères et des sénégalais de l’extérieur », dit-il.
Libération renchérit, « deux cadavres étaient déjà dans la pirogue au moment du sauvetage ». De plus, « 7 corps sans vie ont été repêchés près de l’endroit où la pirogue a été secourue ».
Abondant dans le même sens, Bés Bi (Le jour) souligne, des dizaines de morts, « Fass Boye en colère, indexe l’Etat ». En effet, l’annonce de la pirogue ayant pris départ et secourue ce mardi 15 août aux larges des cotes Cap-verdiennes, avec seulement 38 rescapés et plusieurs personnes portées disparues, « confirme l’hécatombe ». Pape Gueye, originaire de cette localité n’a pas manqué d’exprimer son amertume dans les colonnes du journal, « si dans une embarcation de 150 personnes, on retrouve seulement 37 ou 38, vous vous rendez compte le nombre de morts enregistrés », s’interroge-t-il. Cependant poursuit -il, « les jeunes sont en train de bruler des pneus pour exprimer leur mécontentement », persiste-t-il.
Sur un autre thème, l’affaire « Maman Coundoul » et « ce qu’elle a dit aux enquêteurs ». Libération souligne un « enlèvement » présumé et beaucoup de zones d’ombres. Retrouvé à Castor (Dakar) Mame Fama Coundoul a affirmé aux policiers « avoir été enlevée par quatre individus à bord d’un véhicule 4X4, à hauteur du rond point de Gadaye (Guédiawaye) vers 8 heures du matin pendant qu’elle se promenait, puis ils l’ont aspergée un liquide pour l’endormir ». D’après son récit, poursuit la publication, elle « a été emmenée dans une maison en construction d’où elle a accouché d’une fille » ; « ses agresseurs ont emporté son bébé avant de la laisser dans la rue à Castor près de la Senelec », a-t-elle raconté.
Conduit hier, à l’hôpital pour des vérifications, « Maman Coundoul la fausse grossesse et le scénario du Kidnapping », révèle l’Observateur, c’est une histoire montée de toutes pièces. Sa disparition annoncée depuis le lundi 14 août, retrouvée deux jours après, Maman, « n’a jamais été enceinte », renseigne le quotidien, « elle aurait simulé cette grossesse pour des raisons que l’enquête n’a pas encore établies » ce qui veut dire cette histoire n’est qu’ « une mise en scène ».
Le quotidien national s’interroge sur qui pour porter « Benno » à l’élection présidentielle de 2024 ? A cet égard, « Mahammed Boun Abdallah Dionne candidat », édite-t-il. Intervenant sur le réseau social « X » (ex-Twitter), l’ancien premier ministre écrit : « si la coalition m’accorde sa confiance pour porter le brassard de l’équipe, mon engagement est de ramener, comme je l’ai déjà fait en d’autres temps, lors d’élections présidentielles de février 2024 », atteste-t-il. Cependant, il incombe au président Macky Sall qui ne s’est pas encore prononcé de faire son choix.
WalfQuotidien évoque la crise nigérienne, « Pourquoi Macky et Ouattara jouent les faucons », se demande-t-il. Alors que de nombreux pays de la sous-région et d’autres régions d’Afrique marquent leur franche opposition. Selon la parution, il semble que le président sénégalais a envie qu’une chose avec cette situation inespérée, « faire repousser les élections et rester maitre du jeu un bon bout de temps ». Tandis que, son homologue ivoirien, serait dans un grand dilemme, suite « au refus des soldats ivoiriens d’aller combattre leurs frères d’armes nigériens ». De plus, il a choqué plus d’un depuis quelques jours avec « une énigmatique déclaration qui laisse penser qu’il pourrait briguer un quatrième mandat après ceux de 2010, 2015 et 2020 », nous dit Walf.
Sport avec Stades quotidien qui revient sur les sénégalis sortis dés le 3eme tour préliminaire de la Ligue des Champions avec l’Olympique de Marseille, « Iliman et Ismaila déjà dans la tempête », publie-t-il. Cependant, les deux « lions » doivent faire « focus sur la coupe d’Europe cette saison », en outre, « mettre fin la règne du PSG », sans oubliés « la coupe de France en ligne de mire », indique le quotidien du sport.
Maderpost