La reprise des cours pour les candidats à l’examen est prévue demain jeudi, 25 juin 2020. Au niveau du lycée d’Education, Mariama Ba, tout est fin prêt. Selon le proviseur du Lycée, Mme Ramatoulaye Sarr, le matériel édicté sur le protocole sanitaire est bien en place.
EDUCATION – «Avec l’aide de la mairie, nous avons pu désinfecter l’école. Tout le dispositif est prêt pour que nous puissions démarrer dès demain», a-t-elle signalé. S’il y a des difficultés, ce sera au niveau du transport, relève le proviseur.
«Pour les élèves, il n’aura pas de problème, parce qu’une fois à l’école, ils seront en régime d’internat. Mais pour les enseignants, signale Mme Ramatoulaye Sarr, il y a le risque lié avec les déplacements en chaloupe”.
«Nous leur donnons la possibilité de loger dans l’établissement. Mais, pour ceux ou celles qui sont des pères ou des mères de famille et qui ne peuvent pas être dans ces dispositions, c’est là ou va résider les difficultés. La navette pourrait bien être compliquée pour eux. Et nous ne pouvons pas agir à ce niveau. N’empêche, nous avons essayé de jouer avec les emplois du temps pour amoindrie ces problèmes qui sont liés au transport», explique-t-elle sur Iradio.
À Seydina Limamou Laye, le plus grand lycée du Sénégal niché dans la banlieue dakaroise, on s’active aussi pour ne pas manquer le rendez-vous du 25 juin. Tout comme à Mariama Ba, Limamou Laye est fin prêt pour une bonne reprise des cours.
«Nous étions prêts pour la date du 2 juin. Donc, ce 25 juin, nous sommes aussi prêts. Tout le matériel est pratiquement au point. Nous avons suffisamment de masques et des lave-mains. C’est peut-être le gel qu’il faudrait renforcer», a indiqué le proviseur du lycée, Mandaw Mbaye.
L’enseignement catholique met l’Etat face à ses responsabilités
Au niveau des établissements privés catholiques, la reprise sera aussi effective. Mais, elle se fera avec beaucoup d’appréhensions. La secrétaire générale du syndicat national des enseignants catholiques du Sénégal, Marie Yvette Diop Keita, évoque encore des manquements dans le protocole sanitaire de certains établissements scolaires.
Elle met le gouvernement face à ses responsabilités parce que la situation épidémiologique est toujours catastrophique, juge-t-elle. «Nous allons rouvrir comme tout le monde tout en mettant le gouvernement devant ses responsabilités. Puisqu’ils ont promis de tout mettre en œuvre pour que rien ne manque. Nous avons des responsables qui surveillent de près ce qui se passe dans les deux premiers jours. Nous attendons leurs rapports. Nous avions signalé des manquements dans certains établissements à Ziguinchor, nous attendons de voir», a-t-elle déclaré, sur les ondes de Iradio.
Maderpost / Emedia