Même si beaucoup d’efforts sont consentis dans le secteur de l’éducation, il n’en demeure pas moins que des difficultés persistent. Au cours des cent premiers jours de sa gouvernance, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a annoncé des chantiers en ce qui concerne le secteur de l’éducation. Il s’agit par exemple d’une évaluation du système éducatif.
EDUCATION – Le Sénégal fait face à plusieurs défis majeurs en matière d’éducation et depuis son installation, le nouveau gouvernement est à l’œuvre pour tenter d’apporter des réponses à ceux-ci.
Dans les cent jours passés à la tête du Sénégal, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a donné des instructions pour une évaluation du système éducatif dont « les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale ».
Parmi les priorités du Président de la République, il y a la formation des formateurs. Et pour une amélioration de la qualité des enseignements, il a appelé au « renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs », lors d’un conseil des ministres. Au titre des recommandations urgentes dans le secteur de l’éducation, le Chef de l’Etat a demandé de « réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public ».
Il a également demandé au Premier ministre « d’accorder une attention particulière au processus de digitalisation du système éducatif, à la planification, sur les cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants, et d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les académies du pays ».
En effet, depuis leur installation, les nouvelles autorités se sont déterminées pour la stabilisation du calendrier universitaire. Pour cause, depuis une dizaine d’année, les nouveaux bacheliers sont orientés avec beaucoup de retard sans oublier les grèves cycliques. Ce qui compromettait le bon déroulement des enseignements. A ce sujet, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf veut que les nouveaux bacheliers soient tous orientés cette année dans les universités le 19 septembre pour qu’ils puissent démarrer leur cours le 21 octobre de la même année.
« L’année dernière, ils ont été orientés au mois de janvier, six mois après l’obtention de leur bac. Mais, cette année, nous avons mis en place un système qui nous permettra de les orienter le 19 septembre et de démarrer les cours le 21 octobre 2024 », avait-il dit à la presse, au terme de l’installation de la commission d’orientation des bacheliers, à Diamniadio.
Concernant le personnel enseignant, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy a pris les devants dès sa prise de fonction. Il a lancé un « recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département ». L’objectif de cette initiative étant de « dresser une photographie exhaustive et précise de la répartition de nos ressources humaines ».
Maderpost / Sud quotidien