Le plaidoyer de Macky Sall en faveur de l’Afrique à la 77e Assemblée
générale des Nations unies est l’un des sujets les plus commentés par les
quotidiens.
REVUE DE PRESSE – S’exprimant devant d’autres chefs d’Etat
et de gouvernement, à New York, le président sénégalais a estimé qu’il était
temps d’‘’instaurer une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive’’
au sein de cette institution internationale.
Macky Sall, actuel président en exercice de l’Union africaine, exhorte les
Nations unies à ‘’vaincre les réticences (…) qui persistent à confiner
l’Afrique à la marge des cercles décisionnels’’.
‘’Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication
africaine sur la réforme du Conseil de sécurité’’ des Nations unies, a
plaidé M. Sall. Il a rappelé aussi la demande faite par l’Union africaine
auprès du G20 en vue de l’octroi d’un siège au continent, au sein de ladite
instance.
‘’Un discours de liberté pour une Afrique nouvelle’’, note Le Soleil.
Macky Sall a tenu à rappeler à ses pairs que ‘’le terrorisme, qui gagne
du terrain dans le continent, n’est qu’une affaire africaine’’, rapporte
L’info.
‘’L’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire (…) Elle ne veut pas
être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et
d’opportunités’’, ajoute le même journal en citant le président en exercice
de l’Union africaine.
‘’Macky Sall fait entendre la voix de l’Afrique’’, résume L’As.
Le Témoin Quotidien affirme que Macky Sall est intervenu à l’Assemblée
générale des Nations unies en ‘’brillant avocat de l’Afrique’’.
Le dirigeant sénégalais peut bien espérer se faire entendre du son homologue
américain, Joe Biden, qui a bien voulu permuter avec lui lorsque les chefs
d’Etat et de gouvernement prenaient la parole à tour de rôle, lundi, selon
Le Quotidien. ‘’Macky Sall a eu le privilège de parler à la tribune de l’ONU
en deuxième position, grâce aux Etats-Unis, qui ont décidé de permuter avec le
Sénégal’’, révèle-t-il.
‘’C’est une façon pour Washington de montrer qu’il tient à faire passer
les priorités du continent en premier et de courtiser ses Etats dans sa
bataille contre Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine’’, commente
Le Quotidien.
‘’Casse-tête’’
Concernant la politique intérieure, EnQuête s’est intéressé au ‘’casse-tête’’
de Benno Bokk Yaakaar (BBY), ‘’la reconquête de Dakar’’ par la coalition
de la majorité présidentielle.
‘’Une année catastrophique pour la majorité présidentielle dans presque
toute la région de Dakar’’, fait remarquer le journal en faisant allusion
aux défaites des listes de BBY dans cette circonscription électorale, lors des
scrutins municipaux, départementaux et législatifs de cette année.
‘’Avec plus du dixième du corps électoral (…) du pays, Dakar revêt un
enjeu particulier pour les élections au Sénégal’’, souligne EnQuête.
Il rappelle que l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, les ministres Mame
Mbaye Niang, Alioune Ndoye et Abdou Karim Fofana, Bamba Fall, conseiller du
président de la République, et les autres leaders de BBY n’ont pu empêcher
l’opposition de gagner les élections municipales, départementales et
législatives de Dakar.
‘’La guerre des tranchées fait toujours rage’’ à l’Assemblée
nationale, écrit Vox Populi. ‘’Les blocages persistent’’ au sein de
cette institution et empêchent la tenue de l’élection des présidents des 14
commissions parlementaires, selon le journal.
‘’La guerre des postes retarde la mise en place des commissions’’,
lit-on dans Kritik’.
Tribune, évoquant les scènes de violence survenues lors de la rentrée
parlementaire, la semaine dernière, parle d’‘’une législature désordonnée’’.
Les commissions parlementaires n’ont pas pu être installées lundi à cause de
‘’lenteurs’’ survenues lors de la réunion des députés, selon Tribune.
Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, Adama
Lam, déclare dans une interview avec WalfQuotidien que ‘’le climat politique
délétère n’est pas de nature à améliorer le moral des chefs d’entreprise’’.
Adama Lam relève le ‘’manque de vision de l’Etat et la situation
politique délétère qui freine l’investissement’’.
‘’Les populations ne souffriront pas (…) des prix du carburant, du gaz,
de l’électricité et des denrées de première nécessité. Le chef de l’Etat a
donné des directives au gouvernement d’Amadou Ba sur la suite à donner aux
subventions’’, assure L’Observateur.
Mais ‘’l’arrêt de ces subventions peut mener vers des crises sociales’’,
avertit un économiste interrogé par le journal.
Tribune annonce que les accidents de la route ont fait 36 morts en dix jours
au Sénégal.
Maderpost / Aps
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