Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a de nouveau réitéré mardi ‘’la priorité élevée’’ qu’il accorde à la concertation sur le mode de gouvernance des affaires publiques.
DIALOGUE NATIONAL – « En accord avec l’esprit de mon discours d’investiture, mon message à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance et de mes orientations au Conseil des ministres le 9 avril, je réitère aujourd’hui la priorité élevée que j’accorde à la concertation sur le mode de gouvernance des affaires publiques », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat présidait le lancement officiel des travaux du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice qui se tiennent au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans le département de Rufisque (ouest).
Le président de l’Assemblée nationale, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le président du Conseil constitutionnel, plusieurs membres du gouvernement, des officiels, des élus territoriaux, et plusieurs membres du gouvernement, la présidente du Haut Conseil du dialogue social, prennent part à cette rencontre.
Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, de plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers et divers aussi sont présents dans la salle de conférences du CICAD.
« C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire », a notamment indiqué le Bureau d’information gouvernementale (BIG) dans une note parvenue à l’APS.
Le BIG assure que les travaux qui seront restitués le 4 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.
« En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité (54,28 % des suffrages) et un projet plébiscité par les Sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye fait plus que démontrer son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie. Il perpétue une tradition bien sénégalaise », commente le Bureau d’information gouvernementale.
Le BIG rappelle que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Bassirou Diomaye Faye a mobilisé la Nation entière. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias, la société civile et autres forces vives.
Maderpost / Aps