Matou Amar et Mame Fatou Guèye Cissé, représentantes du Conseil consultatif départemental des enfants et jeunes de Rufisque (CCDEJR) et de la Coalition nationale des associations et ONG en faveur de l’enfant (CONAFE), ont réclamé vendredi à Dakar, l’adoption du Code de l’enfant pour permettre à cette catégorie de la population de mieux se faire accompagner par l’Etat dans la garantie de ses droits.
CODE DE L’ENFANT – “Nous réclamons à l’Etat, l’adoption du code de l’enfant pour mieux nous accompagner et mieux encore garantir nos droits”, a déclaré Matou Amar en présence de Mame Fatou Guèye Cissé.
Selon elles, le projet du Code de l’enfant est entre les mains des pouvoirs publics et, depuis lors, “on attend toujours son adoption”. Elles se disent conscientes qu’avec l’application du Code de l’enfant, “beaucoup de nos problèmes ne seront plus à l’ordre du jour”.
Les représentantes de ces deux organisations de la protection des enfants intervenaient à l’ouverture d’un atelier de deux jours, sur le bilan de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).
La rencontre a été organisée dans le cadre de la commémoration de la 31e édition de la Journée de l’enfant africain et de la 33e édition de la semaine nationale de l’enfant au Sénégal.
Le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Niokhobaye Diouf a présidé l’atelier qui s’inscrit également dans la dynamique de suivi des actions de l’Etat et de ses partenaires en faveur des enfants.
Le conseiller technique du président de la République, Bassirou Kébé, la directrice de l’éducation surveillée et de la protection sociale du ministère de la Justice, Ndèye Abibatou Youm Siby, la représentante de l’UNICEF, Laeticia Bazé et de quelques membres de la société civile, ont pris part à cette rencontre.
La représentante de la CONAFE, Mame Fatou Guèye Cissé a salué leurs implications dans les actions mises en place en faveur des enfants par l’Etat du Sénégal.
Elle a insisté sur la nécessité d’accentuer davantage les efforts pour faire avancer la cause des enfants.
Ces organisations pour la protection des enfants ont par ailleurs sollicité le renouvellement du parlement des enfants qui va les permettre de mieux interpeller l’Etat sur leurs droits.
Laeticia Bazé, la représentante de UNICEF, a pour sa part, magnifié les progrès majeurs notés au Sénégal en matière de protection de l’enfant, en revenant sur les défis à relever pour l’atteinte des objectifs de l’agenda 2040.
A ce propos, elle a demandé d’accélérer les réformes dont l’adoption du Code de l’enfant qui est, selon elle, un socle fondateur des droits de l’enfant.
Maderpost / Aps