Des organisations de la société civile sénégalaise ont amorcé leur campagne contre le troisième mandat. Ils ont fait face à la presse ce jeudi. Ci-dessous les extraits saillants de plusieurs leaders de l’initiative «Jama Gueun 3e mandat».
Alioune Tine ( Afrikajom )
3ème MANDAT – «Les enjeux géopolitiques que créent le gaz et le pétrole sont extrêmement élevés et ne dépendant pas seulement du Sénégal. Donc nous avons besoin de stabilité, de calme et nous avons besoin que le président de la République respecte, lui-même, sa parole donnée. Il a fait un travail important que les sénégalais reconnaissent, la meilleure des choses pour lui, pour le Sénégal et pour l’Afrique, c’est de sortir par le haut. C’est de regarder les sénégalais et de dire ici et maintenant ‘‘je ne vais pas être candidat’’. Et qu’il y a beaucoup de candidats au sein de son parti ou de sa coalition qui peuvent valablement faire le travail.»
Aliou Sané «Y’en a marre»«Depuis un certain moment, il y a un doute qui s’installe dans la tête des sénégalais par rapport au respect de la constitution, mais aussi au respect de la parole donnée de celui qui est la première personnalité du pays, qui est le père de la nation. Et nous avons estimé, en tant que société civile, qu’il était important d’avoir cette initiative pour éviter que les vieux démons de 2012 ne se réveillent. Mais aussi pour qu’on ne vive pas ce qu’on a vécu en mars 2021 au Sénégal. Et c’est pourquoi un groupe de la société civile a mis en place cette plateforme citoyenne « Jamma Guën Troisième mandat.»
Mouhamadou Mbodj (M23)
«Nous citoyens sénégalais, mouvements citoyens, organisations de la société civile, organisations politiques, vous invitons solennellement, Monsieur le président de la République, à ne pas présenter votre candidature à la présidentielle de 2024 par respect pour la parole donnée, par respect pour l’interprétation claire et sans équivoque que vous n’avez cessé de donner de notre constitution.»
Maderpost