PRESIDENTIELLE – La presse africaine s’intéresse à la présidentielle sénégalaise non sans que certains journalistes portent une jugement peu flatteur du régime en place qui aura “tout fait” pour que les candidats Karim Wade et Khalifa Sall soient exclus des joutes, afin que se maintienne au pouvoir le Président Macky Sall.
“Pourtant l’édile déchu, incarcéré depuis mars 2017, ne s’avoue pas vaincu. Le 16 janvier, ses avocats ont déposé contre l’État du Sénégal plusieurs requêtes concomitantes devant la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui siège à Abuja. Un va-tout par lequel il espère faire reconnaître son droit d’être candidat malgré sa condamnation en appel à 5 ans de prison, laquelle n’est, à ses yeux, toujours pas définitive – donc ne saurait l’empêcher de concourir.”, écrit lundi le site du magazine panafricain Jeune Afrique.
Le journaliste tchadien, Mahamat Assileck Halata, directeur de publication de Tchadanthropus-Tribune, regrette le “recul démocratique constaté au Sénégal” dans une émission de la chaîne africaine Africa 24.
“Le Senegal est devenu une République bananière”, dit-il sans détour.
Maderpost