Les quotidiens de ce lundi 19 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost, ont largement commenté les propositions des candidats pour la tenue du scrutin et divers autres sujets.
REVUE DE PRESSE – Dans sa décision du 15 février dernier, le conseil constitutionnel, constatant l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.
« Cacophonie : les acteurs politiques divisés », pour la date du Scrutin, publie VoxPopuli. Le journal informe que la coalition « Diomaye Président » exige la tenue du scrutin le 2 avril, tandis que, Malick Gackou propose le 3 mars. En revanche, Karim Wade et les autres candidats « spoliés » intraitables sur une « reprise intégrale du processus ». Selon Me Serigne Amadou Mbengue : « les meilleurs délais devront, forcément subir les fourches caudines de la journée fatidique du 2 avril, fin du mandat », dit-il.
Date de la tenue du scrutin, « Gackou brandit son quitus fiscal et propose un calendrier », « le 3 mars 2024 et la proclamation provisoire des résultats le 8 et le 31 mars pour le second tour », rapporte WalfQuotidien.
Dans cette situation, l’Observateur s’interroge sur la fin du mandat du président de la république sans élection, un « poison du 2 avril », édite-t-il. Une grande équation juridique, selon le professeur Ameth Ndiaye, Maitre de conférences titulaire (Cames), « au-delà du 2 avril, Macky Sall ne peut prendre aucune décision. On est dans un tsunami ». Cependant, Moudiaye Cissé, de la plateforme « Aar sunu élection » annonce des rencontres avec candidats sur la question de la date. « Je ne m’imagine pas que l’élection puisse se tenir avant les mois de mai ou juin », pense l’avocat et conseiller politique, Robert Bourgi.
Enquête souffle « la concertation en marche » pour la présidentielle 2024. La publication revient sur la libération de « détenus politiques », situation de Sonko et Bassirou Diomaye Faye, date et conditions de l’élection présidentielle, position de l’ex Pastef sur le dialogue. Selon le « facilitateur » l’architecte Pierre Atepa Goudiaby « Sonko a demandé des gages, notamment la libération des détenus ». En revanche, poursuit-il, Guy Marius Sagna « radical » et El Malick Ndiaye « conciliant » sur le dialogue.
La Tribune place le curseur sur « le cas Rose Wardini en question », sa candidature face au principe sacro-saint de l’égalité des citoyens devant la loi. De plus, « la candidature de Karim Wade est invalidée sur la base de la loi sur la bi-nationalité ». Ainsi, combien de candidats validés ont la double nationalité ? se demande la parution.
Cependant, « Gackou dément sa nationalité polonaise et défie les candidats sur le Fisc », écrit Les Echos. « J’exhorte tous les candidats, Amadou Ba en premier, à faire la lumière sur leur nationalité et leur fiscalité », relate le journal qui enchaine sur la situation des « détenus politiques » libérés sans procès et qui auraient subi un préjudice. Selon l’Avocat droit de l’hommiste, Me Amadou Diallo, « a priori, lorsqu’il n’y a pas jugement, on ne peut pas parler d’indemnisation », dit-il avant de souligner : « la bataille qu’il faut mener, c’est de mettre la pression sur la justice pour qu’ils soient jugés ».
« L’Assemblée nationale tourne les 7 sages en bourrique », affiche en vedette l’As. S’agissant de la loi actant le report de la présidentielle « déchirée » par le Conseil constitutionnel, les députés de l’hémicycle « ont pris acte », « la promesse républicaine ne sera jamais trahie », atteste le communiqué publié, hier dimanche.
SudQuotidein transfert le débat à la marche silencieuse et pacifique contre tout report de la présidentielle, la plateforme « «Aar sunu élection» réussit son test », note-t-il. En effet, « Des milliers de sénégalais investissent la rue samedi dernier, la date du 03 ou du 10 mars retenue pour l’organisation du scrutin présidentiel, le conseil constitutionnel invité à garder sa posture de vigie jusqu’à la passation du pouvoir », relate le quotidien du groupe SudCommunication.
Le Soleil reste préoccupé à la croissance la plus forte au monde en 2024, selon la Banque africaine de Développement. « Le Sénégal, avec 8,2% en 2024, devrait faire partie des 11 pays africains parmi les 20 pays », indique le rapport.
Libération fait remarquer « les déboires de Frank Timis », depuis qu’« African Agriculture a commencé à être cotée en bourse en décembre 2023, le prix de son action a chuté de plus de 90% », allègue le journal.
En sport, Stades met sur la sellette le week-end des « Lions » du Sénégalais en Europe, « Jackson frustre City, Pape Matar surpris », Jacobs et Monaco « perdent gros », en Serie A, Mbaye Niang marque son 2ème but avec Empoli.
Maderpost