Aux États-Unis, 60% des adultes ont désormais reçu une première dose de vaccin, a annoncé Joe Biden, lundi 17 mai. Le président américain a, dans le même temps, annoncé qu’il allait accroître la distribution de vaccins dans le monde, et inclure les vaccins Pfizer, Johnson & Johnson et Moderna jusqu’à présent réservés aux Américains. Le pays doit exporter 80 millions de doses d’ici à la fin du mois de juin.
VACCIN – Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le nombre de cas d’infection est en baisse dans tous les États américains, se réjouit Joe Biden, avant d’annoncer qu’il va fournir 20 millions de nouvelles de doses de vaccins au reste du monde. Soixante millions de doses avaient déjà été promises fin avril. Joe Biden entend ainsi asseoir la suprématie américaine dans la lutte contre la pandémie.
Plus que la Chine et la Russie
« C’est plus de vaccins qu’aucun pays n’a encore offert à ce jour, a lancé le président américain. Cinq fois plus que n’importe quel autre pays. Plus que la Russie, que la Chine. Vous savez, on parle beaucoup de l’influence de la Chine et de la Russie dans le monde à travers leurs vaccins. Nous voulons mener le monde avec nos valeurs, par cette démonstration de notre innovation, de notre ingéniosité et de la décence fondamentale du peuple américain. »
Joe Biden dresse un parallèle entre la contribution des Américains pour défendre la démocratie pendant la Seconde Guerre mondiale et cette offre de vaccins au reste du monde. Et le président précise : les États-Unis n’utiliseront pas les vaccins pour obtenir des faveurs d’autres pays.
Intérêt commun
Le 46e président américain a aussi mis en avant l’intérêt des États-Unis. « Nous savons que l’Amérique ne sera jamais complètement en sécurité tant que la pandémie ne sera pas sous contrôle au niveau mondial », a-t-il souligné, évoquant notamment la possibilité d’apparition de nouveaux variants.
Joe Biden a en particulier affiché sa volonté de travailler au sein du système international Covax, qui doit permettre aux pays les moins développés d’avoir accès aux précieuses doses.
Maderpost / Rfi