c’est surtout l’UAR représentant les diffuseurs publics subsahariens qui a fait les frais de la boulimie du groupe dirigé par Joseph Hundah. De fait, les diffuseurs publics ont perdu leurs privilèges et monopole en termes d’acquisition de sous-licences. Au Kenya par exemple, Kwesé n’a pas hésité à laisser de côté KBC pour céder la sous-licence portant sur le clair à NTV (Nation Media Group). Au Sénégal, RTS a très peu goûté la possibilité qu’a le public de suivre l’épopée des Lions de la Teranga sur L’Obs TV aussi via Kwesé Free Sports. Au Cameroun, CRTV ne sera pas la seule chaîne diffusant en clair 32 matchs. Via un accord d’antenne avec Kwesé Free Sports, Canal 2 proposera aussi les 32 matchs en clair de la compétition à ses audiences. Au Nigeria, NTA devra faire avec la concurrence de nombreux autres diffuseurs avec lesquels (regroupés au sein du BON) il a pu acquérir les droits de diffusion en clair. En RD Congo, ce sont les abonnés du distributeur de bouquets télé Bleusat qui auront accès aux matchs en clair, et non les audiences du groupe audiovisuel public RTNC. Au Mali, Africable a ravi la sous-licence FTA à l’ORTM. Sans oublier la présence locale directe de Kwesé Free Sports au sein du paysage audiovisuel de nombreux pays (Nigeria, Kenya, Ghana, Ouganda, Rwanda, Zambie, Botswana, Malawi, Namibie) de la région.
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Y’a une différence entre les droits de diffusion terrestres et satellitaires. La Rts a l’exclusivité des droits de diffusion terrestres. Des sous licences sont accordées pour la diffusion satellitaire. CQFD